Ce qu’on sait de la « cyberattaque inédite » qui a visé la Nouvelle-Calédonie
CYBERATTAQUE – Attaques via internet. La Nouvelle-Calédonie a subi mardi une « cyberattaque d’une force inédite » qui a depuis été « stoppée », a annoncé ce mercredi 22 mai le gouvernement calédonien. Les faits qui se sont produits « peu après » l’annonce par Emmanuel Macron de sa venue sur l’archipel français.
Alors que le chef de l’État est dans l’avion vers Nouméa depuis mardi soir pour lancer une « mission » de dialogue, les équipes de l’État et de l’OPT (office des postes et télécommunications) étaient à pied d’œuvre dans la nuit de mardi à mercredi pour mettre fin à cette cyberattaque qui n’a pas fait de dégâts majeurs.
« Saturer » le réseau calédonien
« Un fournisseur d’accès (à internet) a subi une attaque de l’extérieur sur une adresse IP avec le but de saturer le réseau calédonien », a précisé lors d’une conférence de presse Christopher Gygès, membre (Les Loyalistes) du gouvernement collégial local. Depuis, a-t-il indiqué, les « équipes de l’État et de l’OPT ont réussi à stopper cette attaque avant qu’il y ait des dégâts importants ».
Concernant la cyberattaque, « des millions d’e-mails ont été envoyés de manière simultanée sur une adresse mail qui avait pour objet de saturer » le réseau « et de le rendre inopérant », a encore explicité Christopher Gygès.
D’après les informations de BFMTV, la plupart des adresses IP (numéro d’identification de chaque appareil) provenait de Russie.
Elle s’est produite « très peu de temps après l’annonce de la venue du président de la république en Nouvelle-Calédonie », a-t-il insisté. La venue d’Emmanuel Macron après des jours d’émeutes sur le caillou a été faite mardi peu avant midi, heure de Paris.
Outre cette cyberattaque, la nuit de mardi à mercredi « a été plus calme que la précédente malgré deux incendies dans l’agglomération de Nouméa », a signalé dans un communiqué le Haut-Commissariat de la République. Selon la municipalité de Nouméa, interrogée par l’AFP, deux écoles et 300 véhicules d’un concessionnaire sont notamment partis en fumée.
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