Politique

Le Conseil d’État rejette la demande de participation des LR au débat sur TF1

POLITIQUE – Une audience de dernière minute. Alors que Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard s’apprêtent à s’affronter lors d’un débat télévisé ce mardi 25 juin à cinq jours des élections législatives, un parti politique s’offusque de ne pas être de la partie. Les Républicains, secoués par le départ d’Éric Ciotti, ont ainsi saisi le Conseil d’État en référé.

Résultat : un deuxième rejet, comme l’a annoncé l’institution ce mardi en début d’après-midi. Les Républicains avaient déjà saisi l’Arcom à ce sujet, mais le gendarme de l’audiovisuel avait également rejeté sa demande vendredi dernier.

Le parti demandait au Conseil d’État d’enjoindre le régulateur des médias à « mettre, sans délai, en demeure la chaîne TF1 d’inviter un représentant du parti Les Républicains à participer au débat du 25 juin. » C’est donc non.

« Le moment le plus important de la campagne du 1er tour »

Pour résumer, la droite estime « hautement préjudiciable » que ce débat se déroule uniquement en présence d’un représentant du camp présidentiel, du Rassemblement National et du Nouveau Front populaire (NFP), compte tenu de la « singulière célérité » de la campagne électorale qui a laissé à peine trois semaines aux formations politiques depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin par Emmanuel Macron.

« Ce débat est organisé par la chaîne TF1 à une heure où l’audience est particulièrement importante et dans un contexte d’urgence qui fera de lui le moment le plus important de la campagne du premier tour des élections législatives », estimait LR qui rappelle avoir obtenu 61 députés lors des législatives en 2022 et 7,2 % aux récentes élections européennes.

Le refus de l’Arcom « porte inévitablement atteinte au respect du caractère pluraliste de l’expression des courants de pensée et d’opinion dans la mesure où toutes les formations politiques représentatives ne seront pas présentes à ce débat », soulignait encore le parti.

À ses yeux, l’Arcom « n’a pas respecté les obligations qui lui incombent (et) a commis une erreur de droit et porté une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale ».

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