Cette candidate et capitaine de « Ninja Warrior » est aussi « testeuse de parcours »
DIVERTISSEMENT – « Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? – Je suis ninja professionnelle, enfin presque ». Ce vendredi 12 juillet, TF1 diffuse les premiers épisodes de la nouvelle coupe du monde de Ninja Warrior : le choc des nations, animée par Denis Brogniart, Christophe Beaugrand et Iris Mittenaere.
Au sein des cinq équipes qui s’affrontent, tous sont des athlètes, mais deux candidats ont comme particularité d’être, dans la vie de tous les jours, des testeurs de parcours : Tim Champion et Barclay Stockett. Le HuffPost a ainsi pu échanger avec cette dernière, qui n’est autre que la capitaine de l’équipe américaine championne en titre.
Et en tout premier lieu, elle préfère couper court à toute suspicion sur les éventuels avantages que lui conférerait son job. « J’ai peut-être plus d’expérience, mais ce sont tous de vrais athlètes. Ceux qui représentent leur pays ont pour certains des titres mondiaux, et ont tous été finalistes voire vainqueurs. Pas moi. Et puis tester des obstacles n’a rien à voir avec la pression de la vraie compétition en public », affirme l’Américaine.
Tous les concurrents à égalité
De la même manière, ni Barclay Stockett, ni Tim Champion, qui travaillent tous deux sur Nina Warrior en France, n’ont vu les obstacles de ce Choc des Nations avant le jour J. « On part vraiment tous sur un pied d’égalité. Chaque candidat a l’opportunité de voir une démonstration du parcours (faite par un testeur extérieur à la compétition) et c’est tout. Personne ne peut tester les obstacles avant son passage chronométré, moi non plus. Et d’ailleurs, la plupart des obstacles de ce parcours étaient totalement nouveaux pour moi », précise Barclay Stockett.
Hommes et femmes des cinq pays concurrents seront donc tous égaux sur la ligne de départ, à d’infimes différences près. En effet, si le parcours est identique, certains obstacles sont légèrement modifiés pour les femmes comme le raconte Barclay Stockett : « Le mur normal est plus court de 50 cm pour nous, en raison de la différence de taille générale entre hommes et femmes. Et pour les rouleaux compresseur, il y a une corde de plus pour les femmes. C’est tout ».
Parmi les défis qui attendent les candidats, l’obstacle du mur de glace dans lequel deux parois translucides sont séparées par 1m70 de distance. Un espacement trop grand pour certains, trop serré pour d’autres comme les téléspectateurs le verront ce vendredi.
Le rôle des testeurs de parcours
C’est d’ailleurs à ça que servent précisément les testeurs de parcours. Vérifier si les obstacles sont à la fois faisables, et à la fois assez difficiles pour représenter un vrai challenge pour des athlètes aguerris. Du haut de son 1m52 et de ses 49kg, Barclay Stockett s’assure que les « parcours sont réalisables aussi pour les femmes et les très petits gabarits. »
Son travail est d’ailleurs essentiel pour la production de Ninja Warrior, afin d’assurer un parcours « équitable » tout en maintenant un niveau d’exigence très élevé pour les concurrents. « Une fois que j’ai essayé les obstacles un par un, je fais un feedback et on fait des ajustements sur la difficulté, ou la mise en place en fonction de mon ressenti et de celui des autres testeurs de gabarits différents. D’où l’importance d’être plusieurs, avec des physiques variés », confirme la capitaine de l’équipe américaine.
Ce vendredi 12 juillet, les téléspectateurs assisteront à la première soirée de Ninja Warrior : Le choc des nations. À l’issue de cette soirée, seules quatre équipes seront encore en compétition pour espérer atteindre la grande finale et se frotter aux 23m de corde de la Tour des Héros. Barclay Stockett et son équipe seront-ils encore de la partie ? Réponse sur TF1.
À voir aussi sur Le HuffPost :
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.