Politique

Attal et ses ministres ne cumuleront pas les rémunérations de ministre et député

POLITIQUE – Cumul des fonctions mais pas des rémunérations. Le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal, invité sur le JT de TF1 ce mardi 16 juillet à 20 heures, a justifié son maintien en poste pour gérer les affaires courantes malgré la démission de son gouvernement acceptée par Emmanuel Macron. Il a aussi clarifié le sujet sensible de son salaire.

Celui qui a été élu président du groupe Renaissance à l’Assemblée a expliqué qu’il resterait à Matignon tant que le chef de l’État n’avait pas nommé un nouveau Premier ministre. « Ça s’est déjà produit dans le passé et sous la Ve République », a-t-il affirmé, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.

« Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que c’est une situation qui est nécessairement temporaire. Et que l’enjeu c’est évidemment d’assurer la stabilité du pays et la protection des Français. C’est pour cela qu’il n’y a jamais de vacance du pouvoir en France et je crois que c’est heureux », a-t-il ajouté.

Rémunération divisée par deux

Quid de son salaire, alors que Gabriel Attal a été élu député aux législatives ? Va-t-il cumuler sa rémunération de Premier ministre et celle de parlementaire ? « Non, évidemment non. Je serai rémunéré par le Parlement comme député », affirme-t-il. Plusieurs autres membres du gouvernement sont concernés par la question de la rémunération, comme Gérald Darmanin ou encore Prisca Thévenot, aussi élus députés.

Comme le précise l’Assemblée nationale sur son site, un député gagne 7 637,39 euros bruts par mois. Ce montant mis à jour au 1er janvier 2024 comprend l’indemnité de base (5 931,95 euros), l’indemnité de résidence (177,96 euros) et l’indemnité de fonction (1 527,48 euros). Le montant net est de 5 953,34 euros. À cela peuvent être ajoutées des indemnités si le parlementaire occupe des fonctions spéciales (président de l’Assemblée, vice-président…), et des frais de mandat.

Quant aux membres du gouvernement, la rémunération va de 10 115 euros bruts mensuels pour un secrétaire d’État à 15 900 euros pour le Premier ministre, un montant équivalent d’ailleurs à celui du président de la République, détaillait Le Parisien dans un article paru en début d’année. De son côté, un ministre ou ministre délégué gagne 10 647 euros bruts par mois.

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