À 3 jours de la cérémonie d’ouverture, les danseurs lèvent leur préavis de grève
JEUX OLYMPIQUES – Ils dénonçaient des « inégalités de traitement » entre eux. Le 18 juillet, le syndicat SFA-CGT, qui représente une partie des danseurs de la cérémonie d’ouverture des JO, avait déposé un préavis de grève pour le 26 juillet, jour de l’évènement planétaire. Ce dernier a finalement été levé ce mercredi 24 juillet.
Dans un communiqué, le syndicat des artistes-interprètes a affirmé avoir obtenu « une « victoire » partielle sur ses revendications. Cette décision a été prise après une « dernière proposition » de la part des organisateurs, Paris 2024, de « revaloriser la rémunération des droits voisins » dus au titre de la diffusion du spectacle à la télé. Une proposition « validée » par les artistes, a ajouté le syndicat.
Au terme de la négociation qui s’est déroulée jusqu’à mardi soir, il a été décidé, pour les danseurs intermittents du spectacle, d’aligner le montant des droits voisins sur celui du cachet. Concrètement, les danseurs dits « catégorie 2 », c’est-à-dire ayant un rôle peu important en temps de présence lors de la cérémonie, ont obtenu 200 euros bruts de cachet et 200 euros de droits voisins (contre 200+40 initialement), a précisé à l’AFP un membre du syndicat à la table des négociations.
Les danseurs « catégorie 1 », plus expérimentés et ayant un rôle plus important, ont obtenu 300 euros bruts de cachet et 300 euros de droits voisins (contre 300+60).
Embauchés à des conditions « honteuses »
Les syndicats et les danseurs avaient dénoncé mi-juillet des inégalités de recrutement chez les artistes. Selon la SFA-CGT, 250 à 300 d’entre eux, intermittents du spectacle, ont été embauchés à des conditions « honteuses », sans défraiement de logement ni de transport et avec des droits à l’image d’un montant de 40 ou 60 euros. Au sein de différents ballets, cette somme est plutôt aux environs de 1 600 euros pour des danseurs salariés.
Si le syndicat se félicite d’un combat « exemplaire », rien n’a pourtant été obtenu concernant le défraiement du logement et du transport pour les artistes non-Franciliens. À ce propos, dans un communiqué conjoint envoyé en même temps, treize organisations de la branche du Spectacle vivant, dont la CGT Spectacles, « demandent le respect » de la convention collective.
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