Le chef de la musique de la Garde républicaine totalement convaincu par son duo avec Aya Nakamura
JO PARIS 2024 – Dans la famille des duos inattendus, voici Aya et sa fanfare militaire. Parmi les moments les plus marquants de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, la prestation musicale partagée entre Aya Nakamura et la Garde républicaine a été vécue avec beaucoup d’émotion de l’intérieur.
Au micro de RMC Sport ce samedi 27 juillet, Frédéric Foulquier, chef de la musique de la Garde républicaine, est revenu sur ce duo inédit qui s’est déroulé dans un lieu d’exception : devant l’Académie française et sur le pont des Arts. « C’était incroyable pour nous, croyez-le », a immédiatement tenu à souligner le militaire mélomane.
« J’ai ressenti beaucoup d’émotion, elle [Aya Nakamura] a subi pas mal de pression. On a immédiatement perçu que le show était réussi. Tout le monde était aux anges », s’est particulièrement réjoui Frédéric Foulquier. Ce dernier évoque également « une rencontre entre deux mondes » qui était « a priori improbable », mais qui s’est finalement « très bien passée » dans une « ambiance cordiale et joyeuse, dans une communion musicale et culturelle ».
Un moment musical particulièrement apprécié par les spectateurs de la cérémonie en bord de Seine ou devant leur poste de télévision. Et comme preuve ultime de ce duo réussi, les hommes de Frédéric Foulquier ont posé ensemble aux côtés d’Aya Nakamura et ses danseuses pour une photo iconique.
« Immédiatement séduit » par le thème
Pour les membres de cette institution de la République, le travail avait réellement commencé en février, après avoir découvert leur participation « début janvier ». « Les choses se sont accélérées rapidement, avec un gros travail de préparation et une partition qui a évolué au fil du temps », relate le chef de la musique de la Garde Républicaine.
Toutefois, les membres de la Garde républicaine n’ont connu que très tard le nom de l’artiste avec laquelle ils allaient jouer. Aya Nakamura est restée « inconnue pour nous très longtemps », explique-t-il, avant de préciser que cette décision a été prise dans le seul but d’éviter les fuites. Malgré tout, la découverte du nom d’Aya Nakamura a visiblement ravi l’orchestre, habitué à la modernité dans ses prestations. Comme avec son medley Daft Punk lors du défilé du 14 juillet 2017.
« Lorsqu’on a découvert la partition et qui pouvait se cacher derrière ce tableau, le thème nous a immédiatement séduits », glisse d’ailleurs Frédéric Foulquier, encore sur un petit nuage.
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