Politique

Pour Wauquiez, une rentrée sous le signe d’une (énième) reconstruction de la droite

POLITIQUE – Pour lui, c’est « la première pierre » de la reconstruction de la droite. Ce dimanche 25 août, et comme chaque année depuis 2012, Laurent Wauquiez a donné rendez-vous à ses fidèles au pied du Mont Mézenc, à la limite entre Haute-Loire et Ardèche, pour lancer une rentrée politique… sportive. Et pendant laquelle il entend bien être moins effacé que les années précédentes.

Après une fin de saison particulièrement rocambolesque, de la défection du chef des LR Éric Ciotti jusqu’au scandale portant sur ses propres dîners luxueux, le désormais ex-président de région Auvergne-Rhône-Alpes a souhaité remobiliser ses troupes, en donnant le cap de l’année à venir, et en tapant sur La France insoumise, « sans doute le plus grand danger politique pour notre pays ».

« Le plus grand danger politique pour notre pays »

Devant quelques centaines de partisans, et une quarantaine de parlementaires, le leader de la droite a en effet promis de « faire barrage » aux Insoumis sans préciser s’il censurerait un gouvernement sans ministre LFI comme l’a proposé Jean-Luc Mélenchon samedi.

« C’est notre responsabilité et nous l’assumerons : nous ferons barrage à LFI », a-t-il proclamé, taclant au passage la candidate de la gauche à Matignon Lucie Castets, dont le « seul titre de gloire est d’avoir ruiné la ville de Paris ».

Estimant que les Insoumis ont « rompu avec les valeurs de la République », il s’en est pris directement à Jean-Luc Mélenchon, l’accusant notamment « d’avoir une responsabilité immense dans la banalisation de l’antisémitisme » en France.

Laurent Wauquiez a aussi confirmé le numéro d’équilibriste qu’il entend faire jouer à la droite républicaine, dans une situation où aucun parti n’obtient la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Il a ainsi réitéré son refus d’une coalition gouvernementale tout en promettant défendre les idées de la droite et voter les lois qui « iront dans ce sens ».

Laurent Wauquiez, qui nourrit des ambitions élyséennes, a enfin appelé ses partisans à reconstruire la droite pour sortir la France de « l’impuissance ». « Je ne veux plus que les Français votent par colère ou par défaut », a-t-il affirmé avant de gravir le Mont Mézenc pour la treizième fois de sa carrière politique, aux côtés de ses partisans. Un chemin vers 2027 qui a rarement été aussi accidenté.

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