Nostalgique de la cérémonie d’ouverture des JO ? Cette exposition est faite pour vous
JO – Elles ont émerveillé les spectateurs. Le 26 juillet dernier, en pleine cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, dix statues de 4 mètres de hauteur, toutes d’or vêtues et représentant des femmes pionnières dans leur domaine, avaient émergé de la Seine. Un symbole fort, qui doit trouver maintenant sa place dans le paysage français de manière définitive, comme l’imaginaient les organisateurs.
Si l’esprit des Jeux doit encore perdurer ce samedi 14 septembre avec une grande parade organisée sur les Champs-Élysées, il sera encore possible de reprendre un petit shoot de nostalgie… au Palais Bourbon. L’Assemblée nationale s’apprête en effet à accueillir les dix statues de Christine de Pizan, Jeanne Barret, Olympe de Gouges, Louise Michel, Alice Guy, Alice Millat, Paulette Nardal, Simone de Beauvoir, Simone Veil et Gisèle Halimi.
L’exposition, qui se tiendra dans la Cour d’honneur du lundi 23 septembre au samedi 5 octobre, est ouverte au grand public, qui pourra réserver l’un des 12 000 créneaux prochainement ouverts. L’Assemblée nationale précise que « les 10 000 visiteurs déjà inscrits aux Journées européennes du patrimoine », les 21 et 22 septembre prochains, pourront aussi profiter de l’exposition.
Des statues disputées par plusieurs villes
Quel avenir pour les statues après le 5 octobre ? Dès la cérémonie d’ouverture terminée, nombreux sont ceux qui se sont arraché le destin des dix œuvres. Les villes de La Baule et du Croisic se sont notamment manifestées pour récupérer la statue de la sportive Alice Millat, tandis que Saint-Nazaire a fait connaître son rêve d’obtenir celle de Simone Veil.
Des velléités douchées par la maire de Paris Anne Hidalgo, qui a déjà une idée bien précise du lieu où elle aimerait voir les chefs-d’œuvre dans la capitale. Dans un entretien accordé à Ouest-France, l’élue socialiste a exprimé son souhait de les installer le long de la rue de la Chapelle, « lieu symbolique » du 18e arrondissement de Paris.
« C’est une avenue majeure qui va vers Saint-Denis et la basilique des rois de France. C’est un symbole fort, j’en ai discuté avec Tony Estanguet qui trouve l’idée excellente », ajoute-t-elle. Le président du Comité d’organisation avait confirmé ces discussions en indiquant aussi qu’il n’y « avait pas d’urgence » à statuer sur l’avenir de ces statues.
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