Culture

Pamela Anderson se confie sur ses « deux décennies de dépression »

CINÉMA – Des débuts remarqués à Broadway, un premier grand rôle au cinéma dans The Last Showgirl. Tout semble (à nouveau) réussir à Pamela Anderson. Pourtant, l’actrice confie avoir eu beaucoup de mal à trouver un second souffle dans sa carrière et à reprendre du plaisir à jouer. Elle révèle même avoir souffert de dépression pendant les longues années qui ont suivi la fin d’Alerte à Malibu.

Pamela vient tout juste de remporter L’Œil d’Or du Festival du film de Zurich pour son rôle dans The Last Showgirl, dernière réalisation de Gia Coppola. Une récompense qui permet à l’actrice de revenir au premier plan, plus de 20 ans après la fin d’Alerte à Malibu qui l’a plongée dans une période difficile pour sa carrière et sa vie.

« Quand je regarde ça maintenant, j’ai l’impression d’être passée d’Alerte à Malibu à Broadway. Je ne sais pas ce qui s’est passé entre-temps, c’est un grand flou. Je suis juste heureuse d’être ici, à ce moment précis, parce que je crois que je souffre de dépression depuis une vingtaine d’années », confie-t-elle dans des propos rapportés par Variety lors de son discours de remerciements en Suisse.

Deux décennies d’errances artistiques durant lesquelles Pamela Anderson a multiplié les apparitions dans les téléréalités, les tournages de séries B et quelques films dont sa présence se limitait aux caméos.

Mais entre avril et juin 2022, l’actrice a fait son entrée à Broadway dans le rôle de Roxie Hart, personnage principal de la comédie musicale Chicago. Une première renaissance, qui sera suivie d’un documentaire Netflix et d’une autobiographie l’année suivante.

La revanche de Pamela Anderson

Quand on évoque Pamela Anderson, la première image qui vient en tête est probablement le maillot de bain une pièce rouge de la patrouille de sauvetage menée par Mitch Buchannon. Dans le rôle de Casey Jean « C.J. » Parker, elle a durablement marqué la culture populaire entre 1992 et 1997. En parallèle, elle obtient son premier rôle principal dans le nanar Barb Wire (1996) de David Hogan, qui mélange action et science-fiction sans grande réussite.

Elle est ensuite victime de revenge porn à deux reprises par ses compagnons de l’époque Tommy Lee et Bret Michaels, avant de progressivement disparaître dans des productions de secondes zones aux débuts des années 2000.

En 2017, elle fait un premier retour avec deux projets diamétralement opposés. D’abord, elle obtient un second rôle dans le film d’horreur indépendant jamais diffusé en France, The Institute réalisé par James Franco. Ensuite elle reprend son rôle de C.J. Parker pour l’adaptation cinématographique de la série Baywatch : Alerte à Malibu. L’actrice disparaît à nouveau jusqu’à son retour à Broadway, avec pour seule exception un rôle mineur dans le Nicky Larson et le Parfum de Cupidon (2018) de Philippe Lacheau.

Récemment nommée femme de l’année par le magazine féminin Glamour, Pamela Anderson est aujourd’hui pressentie pour une nomination à la 97e cérémonie des Oscars pour son rôle de Shelley dans The Last Showgirl. Elle y incarne une danseuse de cabaret vieillissante qui voit sa vie remise en cause lors de l’arrêt de son spectacle.

La troisième réalisation de la petite-fille de Francis Ford Coppola, présentée en avant-première au Festival International du film de Toronto, a déjà remporté le prix jury du Festival international du film de Saint-Sébastien pour l’ensemble de son casting dont Pamela Anderson mais aussi Jamie Lee Curtis, Dave Bautista, Brenda Song (The Social Network, Dollface) ou Kiernan Shipka (Mad Men, Twisters).

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