Transport

L’âge minimum pour utiliser une trottinette électrique va être relevé

MOBILITÉS – Les trottinettes électriques à partir de 12 ans, c’est terminé. Alors qu’il doit présenter mercredi 29 mars un plan national destiné à réguler l’usage de ces véhicules sur la voie publique, le ministre des Transports Clément Beaune a annoncé auprès de 20 Minutes que l’âge minimum pour les conduire sera relevé à 14 ans.

« L’âge minimum pour utiliser une trottinette électrique sur la voie publique va être relevé de 12 ans minimum à 14 ans pour protéger les plus jeunes », a fait savoir le ministre.

Ce n’est toutefois pas la seule nouveauté, selon le ministre, qui a indiqué que les sanctions allaient également être « relevées pour éviter les comportements dangereux ». Les amendes « qui sanctionnent la circulation à deux sur un engin et sur les voies interdites » passeront ainsi de 35 euros à 135 euros.

« On sait que dans un accident sur cinq, les utilisateurs étaient deux sur l’engin, c’est important de faire comprendre qu’il ne s’agit pas d’un jouet », a appuyé l’ancien ministre chargé de l’Europe.

Un observatoire national des micromobilités

Clément Beaune a également annoncé la création prochaine d’un observatoire national « des micromobilités ». Cet organisme réunira « des membres de tous bords, politiques, associatifs et professionnels, pour permettre de produire des connaissances objectives sur l’usage des trottinettes électriques en France », a-t-il indiqué.

« Cet observatoire nous permettra d’avoir des chiffres sur l’accidentologie, d’en connaître les causes. Mais aussi sur les bénéfices environnementaux. Cela va nous aider pour faire évoluer notre cadre de régulation et à avoir une meilleure vision », a-t-il poursuivi.

L’annonce de ce plan intervient quelques jours seulement avant la consultation organisée par la Mairie de Paris destinée à décider du maintien ou de l’interdiction des trottinettes en libre-service dans la capitale.

Si Clément Beaune assure respecter le choix de la municipalité, il « trouve dommage qu’on évacue l’option choisie par beaucoup de villes qui est : “pour mais avec plus de règles” ». Et de poursuivre : « Je suis juste un peu surpris qu’une ville qui a mis elle-même 15 000 trottinettes en libre-service acte un échec et dise “on n’a plus d’autre voie que l’interdiction”. » Reste à voir si les parisiens partagent son avis.

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