Après les réquisitions contre Marine Le Pen, le RN ne retient pas ses coups contre la justice
POLITIQUE – Ils dénoncent une justice partiale. De nombreux élus du Rassemblement national (RN) ont exprimé leur mécontentement après les réquisitions contre Marine Le Pen au procès des assistants parlementaires au Parlement européen, ce mercredi 13 novembre.
L’accusation a requis cinq ans de prison dont deux ans ferme aménageables, et une peine d’inéligibilité de cinq ans à l’encontre de la députée et cheffe de file du RN à l’Assemblée. Une amende de 300 000 euros a également été requise à son encontre.
L’ancienne présidente du RN la première a dénoncé à la sortie du tribunal la « violence » et « l’outrance » des réquisitions. « La seule chose qui intéressait le parquet c’était Marine Le Pen pour pouvoir demander son exclusion de la vie politique (..) et puis le Rassemblement national pour pouvoir ruiner le parti », a-t-elle asséné.
« Coup d’État par anticipation »
Dans la foulée le président du parti et eurodéputé Jordan Bardella, pas inquiété dans cette affaire, a estimé sur X que le parquet était « dans l’acharnement et la vengeance à l’égard de Marine Le Pen ». Il a aussi affirmé que ces « réquisitions scandaleuses visent à priver des millions de Français de leur vote en 2027 » et dénoncé « une atteinte à la démocratie ».
Le député du Var Philippe Schreck non plus n’a pas retenu ses coups, jugeant que qu’il s’agissait d’un « coup d’État par anticipation ». « Face aux juges politisés les Français doivent se dresser », a-t-il ajouté. Même constat pour son collègue du Pas-de-Calais Bruno Clavet : « Le parquet souhaite manifestement contourner le processus démocratique et électoral en éliminant Marine Le Pen et en ruinant le RN. »
Le député du Nord Matthieu dit la même chose en employant d’autres mots, qualifiant le parquet de « partial et dément ». Moins direct, le vice-président du RN à l’Assemblée Laurent Jacobelli a pointé du doigt le « système » dans sa globalité dont « les derniers soubresauts (…) sont pathétiques ». Tous affirment apportent un soutien sans faille à leur cheffe et promettent à l’unisson dans une campagne bien orchestrée sur les réseaux sociaux : « Vous ne nous ferez pas taire. »
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