Éliminé de « Top Chef », ce candidat n’a « pas été bon et il faut assumer »

TÉLÉVISION – Le mercredi 30 avril, M6 a diffusé un nouvel épisode de Top Chef 2025. Un 6e prime marqué par un hommage au chef Michel Guérard, décédé à l’été 2024, mais aussi par les dix ans d’une épreuve mythique du concours : le « Qui peut battre ? ». Pour l’occasion, Philippe Etchebest a cédé sa place à Yoann Conte.

Si Grégoire Touchard a intégré la brigade cachée à la suite de son élimination du concours principal, il a réussi à récupérer le foulard vert, synonyme de brigade du chef Éric Fréchon. Et c’est finalement Kilian Franceschi, le benjamin du concours, qui a quitté l’aventure malgré un aspic décrit comme un « joli ping pong gustatif » par François-Régis Gaudry.

Après son élimination, il a accepté de répondre à quelques questions posées par Le HuffPost:

Le HuffPost : À 21 ans, vous êtes lancé dans l’aventure Top Chef. Quelles étaient vos motivations ? 

Kilian Franceschi : Je voulais me challenger contre d’autres cuisiniers d’univers et d’horizons différents, savoir où j’en étais dans ma carrière et réaliser un rêve de gosse. J’avais envie de faire comme les candidats que j’avais adorés dans les précédentes saisons.

Passer des réseaux sociaux à la télévision, est-ce une étape compliquée ?

Les deux n’ont rien à voir. J’ai l’habitude d’être seul face à mon téléphone et je ne suis pas forcément le plus à l’aise. Donc le côté télévisé avec plein de caméras et des journalistes, je n’avais vraiment pas du tout l’habitude.

Lors de la composition des brigades, vous affichez votre souhait d’être avec Paul Pairet. Pourquoi ce chef ? 

J’adore son univers culinaire et sa façon de penser. Je suis un peu hors cadre et je trouve que je lui ressemble, plus qu’aux autres chefs de brigade. C’est pour cela que j’aurais aimé rejoindre sa brigade.

Qu’avez-vous ressenti lors de votre élimination du concours principal ? 

J’étais très déçu de moi-même. Je n’ai pas été bon et il faut assumer. J’ai manqué de réalisme, de justesse et d’ambition. Quand j’ai été éliminé, je pensais que tout était terminé. Je ne m’attendais absolument pas à ce que la brigade cachée revienne. Je l’ai vraiment appréhendée comme une manière de me relancer. Je voulais reprendre confiance en moi, m’amuser et m’exprimer comme j’aurais dû le faire dès le départ.

Pour vous coacher, vous avez les chefs étoilés Éric Fréchon et Fabien Ferré. Ça met une pression supplémentaire ? 

C’est la classe ! Le CV du chef Fréchon, c’est un parchemin. Et le chef Ferré, il a accompli des choses extraordinaires. À 21 ans, se retrouver face à 6 étoiles, ça met une grosse pression. Je me dis qu’il va falloir assurer et en même temps, je suis très honoré de pouvoir leur faire goûter ma cuisine et d’avoir leur avis.

Dans le concours principal, la créativité et la liberté priment, alors que dans la Brigade Cachée, on doit réinterpréter un classique ou un thème bien précis. C’est forcément plus technique, mais ça ne m’a pas fait peur. Je me sentais peut-être un peu plus guidé dans ce que je voulais faire et ça évitait de trop m’éparpiller.

Avez-vous une anecdote de tournage à partager ?

On l’a vu au début de la saison, on a tous bien rigolé quand Esteban nous a fait son imitation de la poule. On rigolait beaucoup pendant les temps d’attente entre les épreuves et les interviews. On échangeait aussi sur nos vies, nos parcours et c’était très enrichissant d’en apprendre plus sur chacun.

Que retenez-vous de l’ensemble de votre participation à Top Chef ? 

C’est l’une des meilleures expériences de ma vie. Je n’ai pas eu le plus beau des parcours ni la plus belle des performances, mais je ressors grandi de Top Chef. Les 2-3 mois qui ont suivi mon élimination n’ont pas été faciles, car je me suis remis en question. Maintenant, avec le recul, je relativise et j’apprends de cet échec qui m’a fait grandir. J’ai mûri sur le plan culinaire mais aussi personnel. Je pense que c’est la plus grande des leçons de vie et si c’était à refaire, je le referai sans hésiter !

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