Cet ancien du PSG et de l’Inter Milan nous livre son sentiment sur la finale de la Ligue des champions
FOOTBALL – Passé par le PSG pendant une demi-saison en 2000 avant de s’envoler pour l’Italie et l’Inter Milan où il a joué cinq ans, Stéphane Dalmat a vécu une belle semaine européenne avec la qualification de ses deux anciens clubs contre Arsenal et Barcelone.
À l’heure de se projeter vers la prochaine finale de Ligue des champions, qui aura lieu samedi 31 mai à Munich (à 21h sur M6 et Canal+), l’ancien international espoir passé aussi par Marseille et Tottenham ne cache pas son amour pour le club italien.
So Foot. Comment avez-vous vécu cette semaine ? Est-ce que vous avez regardé les deux matchs ?
Stéphane Dalmat. Ah oui, bien sûr ! Déjà mercredi dernier, j’ai regardé le match de l’Inter à Barcelone, où j’ai pris un pied extraordinaire. Ça a été un match de folie. Le PSG, je n’ai vu que la première période du match aller. Après le match retour d’Inter-Barcelone… Ça a été un match qui restera dans les annales et dans l’histoire du foot. Ça a été un kif extraordinaire. Mercredi, j’ai regardé le PSG. Que ce soit à l’aller, même en ne voyant qu’une période, et sur tout le match retour, ils méritent largement de passer ce tour et d’aller en finale.
Vous gardez quel attachement aux deux clubs ?
Aucun avec Paris, et avec l’Inter beaucoup. Je vais voir une dizaine de matchs dans la saison à peu près, plutôt sur la fin, quand il y a des matchs importants, pour le Scudetto, pour la Ligue des champions, donc j’y vais assez souvent. J’y vais bientôt pour Inter-Lazio (le 18 mai, pour la 37e journée). Le Parc je n’ai aucune attache, je n’y suis pas allé depuis que j’ai arrêté.
Comment voyez-vous cette finale ?
Ce sont deux styles différents. L’Inter, c’est une équipe solide défensivement, très forte en contre, qui, quand elle domine son sujet, est forte avec le ballon parce qu’elle a un milieu extraordinaire. Elle a deux attaquants extrêmement forts, qui à eux deux peuvent faire la différence et qui sont complémentaires. Contre le Barça à l’aller, j’étais parti pour voir un match où l’Inter allait se faire dominer, mais connaissant leur solidité défensive, je me disais que s’ils ramenaient un 0-0, un 1-1, voire perdre 1-0 et que le retour à Milan serait explosif. Mais quand j’ai vu qu’au bout de quelques minutes, il y avait 2-0, je me suis dit « Mais c’est quoi ça ? Ça va finir à combien ? » Après le Barça a été extraordinaire, en grande partie grâce à Lamine Yamal. Ça a été deux confrontations extraordinaires.
Paris a un style de jeu plaisant, qui joue bien au ballon, où le danger peut venir de n’importe quel côté, que ce soit avec Dembélé, Doué, Barcola… Ça peut être une finale fermée comme une finale qui peut être vachement ouverte. Tout dépendra du début du match.
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