« J’ai décidé de vivre avec » : Clara Luciani se confie sur l’acceptation de sa maladie neurologique
PEOPLE – La quadruple lauréate des Victoires de la musique a « décidé de vivre avec ». Depuis des années la chanteuse Clara Luciani, marraine de la dernière saison de la Star Academy, souffre d’une maladie neurologique : le tremblement essentiel.
Si elle en a parlé pour la première fois dans un article de Parisien en 2019, elle ne s’épanche que très rarement sur le sujet. Dans de rares confessions, elle a expliqué ce mercredi 14 mai à David Castello-Lopes dans l’émission Small Talk de Konbini qu’elle « tremble tout le temps ». « C’est très gênant parce qu’il y a plein de situations dans ma vie où on m’a mais dit “tu as bu, t’as pris des drogues, tu es intimidée”… et je n’étais rien de tout ça », raconte-t-elle.
« Je sais ce qui accentue mes tremblements, c’est la vraiment nervosité et le fait qu’on puisse voir que je tremble, continue-t-elle dans l’entretien, à partir de 1 h 07. Et c’était très compliqué pour mes premières télés parce que je me disais : “Les gens vont se rendre compte que je tremble”. Et au plus j’y pensais, au plus je tremblais ».
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« Je tremble beaucoup moins »
« Au début, quand je faisais des concerts je prenais des bêta-bloquants mais c’est quand même un truc qui ralentit ton rythme cardiaque », précise la chanteuse, dont la situation « ne va pas s’arranger avec les années ».
« Avant j’avais tellement peur qu’on voie que je tremble que je tenais deux bouts du fil (du micro) pour avoir l’air plus stable », avoue-t-elle. Mais aujourd’hui, elle dit avoir « décidé de vivre avec » et affirme s’être libérée du regard des autres. « Je suis capable d’aller sur scène avec un micro sans fil. Le fait de m’être dégagée de tout ça, j’ai l’impression que je tremble beaucoup moins sur scène », se réjouit-elle.
Si l’interprète de La Grenade reste parfois gênée par ces tremblements, comme lorsqu’elle a dessiné les décors de sa première tournée et qu’elle s’est aperçue que ses traits n’étaient pas droits. Elle essaie malgré tout de prendre sa maladie avec philosophie. « Tremblement essentiel ça fait un truc un peu gothique, ça pourrait être un album d’Evanescence (groupe de métal alternatif des années 2000, ndlr) », ironise-t-elle pour conclure.
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