Le succès de cette pétition contre les thérapies de conversion doit beaucoup à la France
DROITS LGBT+ – Une mobilisation spectaculaire dans la dernière ligne droite. La pétition visant à interdire les thérapies de conversion dans l’Union européenne a dépassé ce vendredi 16 mai en milieu d’après-midi le million de signatures. Ce seuil est très loin d’être anecdotique : il était nécessaire pour que cette initiative citoyenne européenne, portée par l’association Against Conversion Therapy (ACT), reçoive une réponse de la Commission européenne.
Mercredi encore, la pétition dépassait « seulement » les 500 000 signataires, rendant le cap du million nécessaire à sa mise à l’agenda à l’UE encore assez lointain. Mais ces deux derniers jours, de très nombreux leaders politiques et personnalités publiques ont relayé cette mobilisation, notamment en France. De François Ruffin à Bilal Hassani en passant par Angèle ou Gabriel Attal, de très nombreux posts et publications sur les réseaux sociaux ont incité à signer le texte.
Une campagne qui semble avoir porté ses fruits : selon la plateforme de la Commission européenne hébergeant la pétition, sur le million de signatures, plus de 530 000 signataires sont de nationalité française, soit plus de la moitié du nombre total.
Mais ce dispositif n’a pas d’effet contraignant : bien que la Commission soit tenue d’y répondre, rien ne l’oblige à transformer cette initiative en nouvel acte juridique européen.
Portée par l’association Against Conversion Therapy (ACT), cette pétition vise à rendre illégale toute intervention cherchant à « changer l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou l’expression de genre » d’une personne pour qu’elle s’aligne avec « les normes ». « On l’a fait », s’est enthousiasmée le collectif après le franchissement du seuil du million de signatures.
En France, une loi visant à interdire ces pratiques a déjà été adoptée en janvier 2022, mais des cas continuent d’être épinglés par les autorités.
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