Politique

De Dati à Borne, l’appel de ces dirigeantes pour davantage de candidates aux municipales

POLITIQUE – « Mesdames, engagez-vous ! » Plusieurs dirigeantes politiques de premier plan lancent un appel aux femmes, ce dimanche 18 mai, pour qu’elles s’investissent dans les élections municipales de 2026, à l’heure ou la parité doit s’imposer sur toutes les listes.

« Plus nous serons nombreuses, plus nous irons haut, plus nous pourrons transformer le monde politique en profondeur – afin qu’il s’adapte à ce que nous sommes et pas seulement l’inverse », écrivent ainsi l’ancienne Première ministre Élisabeth Borne, la ministre de la Culture Rachida Dati ou encore la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet dans les colonnes de Ouest-France.

Ces responsables –parmi lesquelles figurent également Aurore Bergé et Marlène Schiappa – estiment qu’il « est temps que d’autres femmes s’engagent sans douter, là où nous avons pu tergiverser ». « Mesdames, la politique a besoin de vous, nos communes ont besoin de vous, notre pays a besoin de vous ! Le temps de l’engagement est venu. Pour faire de la parité une réalité, à vous de jouer. La voie est ouverte, le chemin tracé, votre place préparée. Prenez-la, osez, engagez-vous ! », exhortent-elles encore.

« Un long combat vient d’aboutir »

Le Conseil constitutionnel a effectivement jugé conforme à la Constitution une loi étendant aux petites communes le scrutin de liste paritaire aux élections municipales, et ce dès 2026, soit à moins d’un an du prochain scrutin. La loi concernant les communes de moins de 1 000 habitants (71 % sur le territoire) avait, elle, été définitivement adoptée début avril par le Parlement.

Des députés et sénateurs de droite et d’extrême droite avaient saisi le Conseil constitutionnel. Ces derniers expliquaient entre autres « qu’en permettant l’entrée en vigueur de la loi à moins d’un an du prochain renouvellement général des conseils municipaux », ces dispositions étaient « contraires au principe de “sécurité juridique” », détaille la décision des Sages.

Mais selon le Conseil constitutionnel – qui a déjà eu l’occasion de le dire dans une précédente décision –, aucune « exigence constitutionnelle » n’interdit « au législateur de procéder à une modification du régime électoral des membres des conseils municipaux dans l’année qui précède la date de leur renouvellement général ».

Une décision réaffirmée et saluée par les signataires de la tribune, ce dimanche. « La parité est une exigence. La voilà sur le point de devenir une évidence dans notre vie démocratique locale. Un long combat politique, fédérateur et transpartisan, vient d’aboutir », expliquent-elles, en appelant les femmes à se saisir de ces nouvelles règles.

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