Si vous pensez que « Die my love » est sur le post-partum, vous n’avez rien compris, estime sa réalisatrice

CINÉMA – Un problème de compréhension. Die My Love de Lynne Ramsay était l’un des films les plus attendus du Festival de Cannes 2025. Présenté pour la première le samedi 17 mai dernier, il est aussi l’un des plus clivants en compétition. Et apparemment beaucoup de spectateurs seraient passés à côté de son sujet.

Avec Jennifer Lawrence et Robert Pattinson au casting, il aborde le déclin d’un couple six mois après la naissance de leur premier enfant. Un scénario qui semble mettre au cœur de son propos le post-partum, une période après l’accouchement où les émotions de la mère sont chamboulées pouvant notamment amener à faire une dépression. Pourtant, la réalisatrice de A Beautiful Day a démenti en avoir fait le sujet central de son dernier long-métrage.

« Toute cette histoire de post-partum, c’est n’importe quoi, a-t-elle confié lors d’une discussion avec le critique de cinéma Elvis Mitchell comme le rapporte Deadline ce mardi 20 mai. Il ne s’agit pas de ça. Il s’agit d’une relation qui se détériore, d’un amour qui se dégrade, et d’une sexualité qui se dégrade après un accouchement. »

Jennifer Lawrence, la pièce maîtresse du film

Le film, qui s’inspire du roman éponyme de l’autrice argentine Ariana Harwicz, a reçu un plutôt bon accueil à Cannes, avec une standing ovation assez longue. En revanche, les critiques semblent plus divisés sur les qualités du long-métrage. La prestation de Jennifer Lawrence, qui n’était pas apparue au cinéma depuis la comédie romantique Le Challenge (2023) et la naissance de son deuxième enfant, est en revanche saluée par de nombreuses critiques dont celle du HuffPost.

Lors de la conférence de presse de Die, My Love à Cannes le dimanche 18 mai, l’actrice expliquait elle-même avoir vécu un post-partum difficile. « Je venais d’avoir mon premier enfant, et il n’y a rien de comparable », confiait-elle. Un sentiment isolant, d’autant plus pour son personnage qui se retrouve plus seul que jamais après le déménagement du couple dans le fin fond du Montana. « Mais la vérité, c’est que l’anxiété et la dépression extrêmes isolent, quel que soit l’endroit où l’on se trouve », assurait également celle qui a tourné alors qu’elle était enceinte de 5 mois.

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