Economia

La plateforme OnlyFans est à vendre pour plusieurs milliards de dollars

BUSINESS – Une vente à plusieurs milliards de dollars ? La plateforme OnlyFans, notamment connue pour la diffusion de contenus pornographiques, est sur le point d’être cédée pour un montant de près de 8 milliards de dollars, affirme l’agence de presse britannique Reuters.

Propriété du groupe Fenix International, OnlyFans a été créée en 2016, mais est principalement devenue populaire durant la pandémie de Covid-19. Elle propose à des créateurs – majoritairement adultes – d’ouvrir leur page personnalisée, et de vendre leur contenu avec un système d’abonnement payant. En contrepartie, la plateforme engrange 20 % de tous les revenus générés par les créateurs.

Un système similaire à celui de son principal concurrent, Mym, et qui s’avère être très lucratif : en 2023, la plateforme avait ainsi généré près de 6,6 milliards de dollars de bénéfices, soit 375 millions de dollars de plus qu’en 2020, rapporte Reuters.

Une vente « d’ici une ou deux semaines »

Le groupe Fenix International est détenu depuis 2018 par Leonid Radvinsky, un discret entrepreneur ukraino-américain de 43 ans. OnlyFans s’est révélé être un business particulièrement lucratif pour lui : depuis 2020, ce dernier s’est versé au total un peu moins d’1,3 milliard de dollars de dividendes.

Selon Reuters, OnlyFans pourrait être cédé à un consortium d’investisseurs menés par la Forest Road Company, une société d’investissement basée à Los Angeles. Cette dernière affirme sur son site être spécialisée dans les médias, les énergies renouvelables ou encore le numérique.

La nature même des contenus diffusés sur OnlyFans – mais aussi plusieurs révélations ayant montré que des images pédopornographiques ou des contenus diffusés sans le consentement des personnes concernées étaient partagés sur la plateforme – pouvaient laisser penser que cette vente ne serait pas chose aisée.

Pour autant, Reuters affirme que « la société basée à Londres a suscité l’intérêt de plusieurs prétendants au cours des derniers mois ». Plusieurs sources affirment même à l’agence de presse britannique qu’un accord pourrait être trouvé « d’ici une ou deux semaines ».

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