Oui, comme l’explique « HPI », ces 3 lettres sont interdites des plaques d’immatriculation

SÉRIES TÉLÉ – Morgane Alvaro ne parle presque jamais pour ne rien dire. La consultante de la brigade d’enquêteur de la PJ de Lille a repris ses « démos » dans la saison 5 de HPI actuellement sur TF1. Dans le 3e épisode diffusé ce jeudi 29 mai, le personnage campé par Audrey Fleurot explique que trois lettres bien spécifiques sont interdites sur les plaques d’immatriculation en France.

Comme à son habitude, la truculente mère de famille au dressing multicolore offre à ses collègues une explication détaillée de ce qui l’a amenée à résoudre l’enquête. Et l’un des éléments clefs de celle-ci, réside sur une plaque d’immatriculation dont le numéro est rapporté par un témoin. Celle-ci ment car elle énonce des lettres qui ne figurent pas sur plaques d’immatriculation. Comme l’explique Morgane, le I, le O et le U sont proscrites sur les plaques françaises. Et c’est tout à fait vrai.

Comme l’indique le site gouvernemental consacré aux immatriculations, ces trois voyelles sont prohibées en raison de leur ressemblance avec d’autres lettres et chiffres. Le I se rapproche trop du chiffre 1, le O du zéro, et le U peut être confondu avec le V. Pour éviter toute confusion notamment lors de contrôles routiers, ou comme dans la série de TF1, de témoignage, ces trois voyelles n’apparaissent donc pas sur les plaques d’immatriculation françaises.

Un S oui mais pas de double S

Enfin, le S est lui autorisé, mais pas le doublement de la consonne. En effet, SS étant associé au sigle de la Schutzstaffel, organisation militaire nazie, il est également prohibé sur les plaques d’immatriculation françaises pour coller au Code pénal qui « réprime le port ou l’exhibition d’insignes emblèmes rappelant ceux d’organisations ou de personnes responsables de crimes contre l’humanité ».

Cette explication fait partie des nombreuses « démos » qu’offre Morgane à ses collègues, mais aussi aux témoins et souvent même aux coupables, au fil des enquêtes. Les jumeaux miroirs, le nylon, l’électricité statique, les carats, les blouses de médecin, ou encore les pleurs des bébés. Dans le premier épisode de la saison 5, elle expliquait en effet que les bébés pleuraient dans une langue spécifique.

HPI continue sur TF1 pour une semaine au moins. La saison finale de la comédie policière qui compte huit épisodes a, cette année encore, été coupée en deux. La 2e moitié sera diffusée ultérieurement, les téléspectateurs auront donc quelques mois de répit avant de dire adieu à Morgane, Karadec, Gilles, Daphné, Céline et compagnie.