Divertissement

Patrick Schwarzenegger a bien failli changer de nom pour ne pas être comparé à son père

PEOPLE – Comme Lily-Rose Depp, Zoë Kravitz, Dakota Johnson ou Suzanne Lindon en France, Patrick Schwarzenegger est ce qu’on appelle un « nepo baby » (en français, un « fils de »). Si son nom – indissociable de celui de son père Arnold – lui a très certainement ouvert des portes, l’acteur de 31 ans raconte, ce mardi 3 juin dans les colonnes de Variety, avoir hésité à le garder.

Le créateur de The White Lotus « Mike White m’a dit un jour que ce nom venait avec ses bagages. C’est-à-dire que lorsque vous avez des parents qui ont réussi dans la vie comme les miens, les gens pensent déjà quelque chose de vous », détaille Patrick Schwarzenegger au magazine dans une interview face à son paternel.

« Mike s’inquiétait de ce que les autres penseraient s’il me choisissait. Et ça n’a pas manqué. Ça les a interrogés. Les gens ont dit que j’avais eu le rôle grâce à toi et maman », poursuit le trentenaire, star de la dernière saison de la série phénomène de HBO Max. Avant d’ajouter : « Il y a eu des moments plus tôt dans ma carrière où je me suis demandé s’il était logique de porter un pseudonyme. »

Finalement, cela lui a pris du temps pour arrêter d’avoir peur de « vivre dans l’ombre » de son père. Mais il est arrivé à la conclusion que ce n’était pas la peine. « Je suis content que tu aies gardé le nom, car maintenant je peux m’en attribuer le mérite », ironise Arnold Schwarzenegger.

L’ancien culturiste et gouverneur de Californie continue : « Tu viens de rejoindre un petit groupe de personnes, comme Jamie Lee Curtis (dont les parents étaient Tony Curtis et Janet Leigh, ndlr), l’une des plus grandes actrices. Si vous parvenez à montrer que vous avez de la substance, vous pouvez vous débarrasser de toute idée de népotisme. »

Les « nepo babies » s’agacent

Depuis plusieurs années, et notamment une couverture du New York Magazine en 2022, le sujet des « nepo babies » fait couler beaucoup d’encre dans la presse et sur les réseaux sociaux, où sont dénoncés leur accès privilégié à des postes clés dans l’industrie du divertissement ou leur cote de popularité inversement proportionnelle à leurs accomplissements.

Des accusations qui en ont vexé certains, comme Lily Allen et Amanda Seyfried, ou que d’autres réfutent, comme la fille de Kate Winslet, Mia Threapleton. Actuellement à l’affiche du dernier film de Wes Anderson The Phoenician Scheme, la jeune femme – qui a, elle, opté pour un autre nom – dit avoir fait ses armes seule, sans l’aide de personne. À 24 ans, cette dernière a tourné dans quatre longs-métrages, dont un premier en 2014 baptisé Les jardins du roi. Sa mère y tenait le rôle principal.