Adèle Exarchopoulos a vécu le cauchemar de tout ado pour les besoins du nouveau Dupieux
CINÉMA – Le souvenir des bagues que vous avez portées sur les dents pendant votre enfance vous hante encore ? Imaginez les retrouver à l’âge adulte. Ce cauchemar, Adèle Exarchopoulos l’a vécu pour les besoins du nouveau film de Quentin Dupieux, comme ce dernier l’a révélé au micro de France Inter, ce mercredi 25 juin.
« On lui a fait poser de vraies bagues. Elle est allée chez le dentiste », assure en plaisantant le réalisateur de L’accident de piano, treizième long-métrage dans lequel l’actrice campe une héroïne bien loin de son glamour habituel. Sonia Devillers, qui l’interview, n’en revient pas. « Bien sûr, bien sûr », lui répond le cinéaste.
Avant d’ajouter : « Ça lui a fait mal. Ça lui tendait la mâchoire. » Les bagues ont été posées sur les dents du haut et du bas. « Elle a un peu saigné de la bouche, comme quand on pose un appareil dentaire quoi. Du coup, ça a changé un peu sa diction. Ça a changé sa tension dans la mâchoire », poursuit Quentin Dupieux.
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Dans son nouveau film grinçant, le sourire d’enfer d’Adèle Exarchopoulos est un signe distinctif de son héroïne, la dénommée Magaloche. Youtubeuse sans scrupule, elle est devenue une star du web en postant des vidéos d’elle se mutilant de manière extrême. Malgré les millions en poche, pas question de se débarrasser du maudit appareil, sa marque de fabrique.
Un personnage « détaché d’Adèle »
Il contribue à l’étonnante panoplie de son interprète, transformée pour l’occasion de la tête aux pieds. Oubliez la belle chevelure de l’actrice de 31 ans. Magaloche porte des cheveux courts ébouriffés et une frange mal coupée. Fini, aussi, le look apprêté. Un plâtre au bras, une minerve au cou : la très immorale casse-cou est emmitouflée sous de grosses couches de vêtements façon Bibendum.
« On avait besoin que ce personnage soit détaché d’Adèle », continue Quentin Dupieux, avec qui la comédienne avait déjà tourné deux fois (Mandibules, Fumer fait tousser). Les grognements qu’implique sa transformation physique sont, eux, une première. Ils participent à son côté « attachant », selon le cinéaste. Ce dont les spectateurs pourront attester (ou réfuter) à partir du 2 juillet, date de la sortie en salles de sa nouvelle comédie noire.