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Les Anglaises remportent le Mondial féminin de rugby, les Françaises loupent le podium en petite finale

RUGBY – Les Anglaises ont respecté leur statut de favorites. À domicile, le XV d’Angleterre s’est offert une nouvelle finale victorieuse en Coupe du monde de rugby. Sur la pelouse de Twickenham, à Londres, ce samedi 27 septembre, les Anglaises n’ont finalement fait qu’une bouchée du Canada en les battant 33-13.

Grâce à cette victoire en finale de la compétition internationale, les Red Roses anglaises engrangent au passage le troisième titre mondial de leur histoire après ceux de 2014 et 1994. Et poursuivent une incroyable série de victoire, la 33e de rang après ce succès en finale du Mondial féminin.

En ce jour de sacre, les Anglaises ont même pu savourer ce succès avec leurs supporters, forcément présents en nombre avec cette compétition sur le sol britannique. D’ailleurs, 81 885 personnes étaient rassemblées dans « le temple du rugby » de Twickenham. L’occasion de décrocher un nouveau record pour le sport féminin, puisque jamais autant de supporters ne s’étaient rassemblés dans un stade pour un match de rugby féminin.

Pour les Anglaises, le succès est immense puisqu’avec cette victoire, elles en profitent pour effacer le traumatisme de leur dernière défaite, lors de la précédente finale de Coupe du monde, en 2022, en Nouvelle-Zélande.

Désillusion française

Les Françaises ne peuvent pas en dire autant ce samedi. Engagées dans un match difficile pour décrocher la troisième place de la compétition, elles se sont rapidement heurtées à l’ogre néo-zélandais. Face aux Blacks Ferns, doubles tenantes du titre, les Françaises ont laissé échapper la médaille de bronze, signant leur plus mauvaise performance dans un Mondial depuis 2010.

Battues 42-26, malgré une belle remontada en deuxième période, elles ont été corrigées six essais à quatre. Un nouveau gros coup sur la tête, une semaine après avoir perdu contre le futur vainqueur de la compétition. C’est d’ailleurs la neuvième fois en dix Mondiaux qu’elles laissent une finale de Coupe du monde leur échapper.

Elles finissent donc quatrièmes à l’issue de cette compétition. Comme en 2010, quand elles avaient été battues par l’Australie. Les Bleues avaient seulement fait pire en 1998, échouant alors en quart de finale. Pour les Néo-Zélandaises, cette victoire est particulièrement bienvenue après la désillusion en demi-finale contre les Canadiennes (34-19). En cas de défaite, les Blacks Ferns auraient en effet cédé leur 3e place au classement mondial et quitté un podium où elles sont présentes sans interruption depuis la création de ce classement en 2016.