Le Prix Gouincourt fait 4 lauréates pour sa première édition
LITTÉRATURE – Alors que les cinq grands prix littéraires ont presque tous été décernés pour cet automne 2025 (il me manque que le prix Interallié), une nouvelle distinction mettant à l’honneur la littérature a été octroyée pour la première fois ce jeudi 6 novembre au Point Éphémère.
Lors d’une soirée animée par Dorothée Barba et Hortense Belhôte, le prix Gouincourt 2025 (inspiré du célèbre prix Goncourt) qui vient récompenser les romans à thématique lesbienne a été remis à quatre auteures, Fatima Daas pour Jouer le jeu (L’Olivier), Wendy Delorme pour Le Parlement de l’eau (Cambourakis), Nelly Slim pour Entre ici et avant il y a la mer (Hystériques & Associées)et Sabrina Calvo Mais cette vie-là demande toujours plus de lumière (Éditions du commun).
Lancé en mars 2025 par le média en ligne Lesbien Raisonnable en collaboration avec le chercheur Alex Lachkar, expert spécialisé dans la littérature lesbienne contemporaine, ce prix vient récompenser plusieurs œuvres qui abordent ce thème. Soutenu par le Fond lesbiennes d’intérêt général (LIG), les quatre ouvrages seront entourés d’un bandeau Prix Gouincourt 2025 à l’image des prix littéraires classiques.
Pour désigner la lauréate de cette première édition, le jury était composé de plusieurs figures venues de la littérature, de l’art et du militantisme, parmi lesquelles : Meryem Alqamar, Al Baylac, Mélie Chen, Lauren Delphe, Virginie Despentes, Elisabeth Lebovici, Anna Mouglalis, Joëlle Sambi, Lou Edin et Olivia Sanchez.
« Un carré de prix pour célébrer les voix de la littérature lesbienne » a expliqué sur scène Lauriane Nicolle au moment d’annoncer les lauréates. Quatre autres auteures étaient en lice, Nour Bekkar avec Corps étranger sous la peau (Blast), Gorge, Fatal*e ou l’impossible phantasme (Trou Noir), et Lumen avec L’endroit de mon trouble par (La Musardine).


