Culture

Après plus de dix ans d’absence, cette course iconique va faire son grand retour à Paris

INSOLITE – À vos plateaux ! Après 13 ans d’absence et à quatre mois des Jeux olympiques, la course des garçons de café fera son grand retour à Paris le 24 mars 2024. Cette épreuve insolite a vu le jour en 1914 dans les rues de la capitale française, connu pour ses mythiques terrasses.

La compétition n’a plus été organisée depuis 2011 faute de « partenaire avec un budget », a expliqué ce undi 5 février Pascal Mousset, président du Groupement des hôtelleries et restaurations (GHR) Paris-Île-de-France, lors d’une présentation de la course. Historiquement, « le nom appartenait à l’Auvergnat de Paris, un magazine diffusé professionnellement » et qui faisait office de « sponsor principal », a-t-il expliqué.

« C’est la renaissance d’une course mythique », a salué Dan Lert, adjoint (EELV) à la transition écologique et président d’Eau de Paris, la régie municipale qui a repris l’organisation de la course pour un budget d’environ 100 000 euros, a-t-il précisé.

« Service à la française »

Rebaptisée « course des cafés », l’épreuve réunira 200 participants pour un parcours de 2 km dans le Marais, au départ et à l’arrivée de l’Hôtel de Ville, a indiqué l’adjoint au commerce Nicolas Bonnet-Oulaldj. L’élu communiste a rappelé le rôle historique de cette course populaire, née pour « mettre en avant ce service à la française, ces établissements que le monde entier nous envie, cette manière de vivre à Paris ».

Apprentis ou plus expérimentés, les serveurs et serveuses, qui ont jusqu’au 20 mars 2024 pour s’inscrire, devront porter sur leur plateau, outre un croissant, un « café et un verre d’eau à ne pas renverser » et auront interdiction de courir, a précisé Dan Lert.

Une occasion pour le président de la régie publique de rappeler que « l’eau de Paris, c’est la matière première de tous les cafés parisiens », rappelant que plus de 1 000 commerces de la capitale s’étaient déjà engagés à « remplir gratuitement la gourde des Parisiens et des touristes ».

« Nous souhaitons que les JO soient une dynamique positive pour la profession », a déclaré Nicolas Bonnet-Oulaldj, voyant dans la course un « moment qui permettra de lancer cette dynamique ». Et histoire de coller davantage à l’idéal du serveur parisien, les candidats porteront tous « un haut blanc, un bas noir et un tablier qui leur sera fourni », a-t-il aussi indiqué.

À voir également sur Le HuffPost :