L’enquête pour viol et agression sexuelle visant Jean Lassalle classée sans suite
JUSTICE – L’ancien candidat à la présidentielle Jean Lassalle, tête de liste de l’Alliance rurale pour les élections européennes de juin, ne sera pas poursuivi pour viol et agression sexuelle. L’enquête préliminaire ouverte à son encontre a été classée sans suite, a indiqué ce vendredi 29 mars le parquet de Bordeaux, confirmant cette information révélée par plusieurs médias.
« Les investigations ne permettent pas d’établir l’existence d’une infraction pénale », a expliqué le parquet de Bordeaux. Ce à quoi, contacté par France Bleu Béarn Bigorre, Jean Lassalle a répondu qu’il était « soulagé » de cette décision.
En mai 2023, le parquet de Bordeaux avait ouvert une enquête à la suite d’une plainte déposée par une femme de 45 ans. La plaignante accusait Jean Lassalle de l’avoir « embrassée deux fois » puis violée dans un hôtel de Bordeaux où le rencontrait pour exposer la situation scolaire de sa fille, en marge de la campagne pour les régionales. Des faits que Jean Lassalle a toujours niés. Entendu par la police en novembre 2023, il était ressorti libre et sans poursuite.
Lassalle a-t-il plombé la liste Alliance Rurale ?
Ancien député et maire, Jean Lassalle a été vice-président du MoDem avant de fonder son mouvement, Résistons, en 2016. Il s’est ensuite porté candidat à l’Élysée en 2017 et en 2022, dernière date à laquelle il a obtenu 3 % des suffrages. Non-candidat à sa réélection à l’Assemblée nationale lors des législatives de juin 2022, il a annoncé en mars 2024 prendre la tête de la liste Alliance rurale à la place du numéro 1 de la Fédération nationale des chasseurs Willy Schraen.
Une arrivée qui a poussé plusieurs candidats à quitter la liste : le maire de Saint-Brès Laurent Jaoul, celui de Campagnac Jean-Michel Ladet, l’ex-rugbyman du XV de France Louis Picamoles, le patron des éleveurs de taureaux Robert Margé et la figure locale des courses camarguaise Henri Itier. Si certains, comme Robert Margé, invoquent « des raisons familiales et professionnelles », d’autres assument une décision politique, comme Laurent Jaoul qui dénonce la « pantalonnade » d’un accord conclu « en catimini » avec le double candidat à l’élection présidentielle.
Selon le sondage Ipsos-Cevipof-Institut Montaigne-Fondation Jean-Jaurès mené début mars, et alors que Willy Schraen était encore tête de liste, l’Alliance rurale était créditée d’à peine 0,5 % des voix.
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