La cérémonie des JO promet « des surprises bien plus radicales » que la présence d’Aya Nakamura
JO DE PARIS 2024 – Le public n’est pas au bout de ses surprises. À quatre mois de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, le directeur artistique Thomas Jolly tease le grand spectacle qu’il est en train de concocter. Après la polémique sur la présence de la chanteuse Aya Nakamura lors de la cérémonie d’ouverture le 26 juillet, le comédien et metteur en scène de 42 ans, prévient le public que ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.
Lors d’un entretien avec Télérama publié ce mardi 2 avril, Thomas Jolly assure « que l’ensemble de la cérémonie promet des surprises bien plus fortes, plus radicales que la présence ou pas d’Aya Nakamura ». Il s’affaire actuellement à préparer un spectacle qu’il veut inclusif. « Il m’appartient que, le 26 juillet, chacun d’entre nous se sente reconnu : chacun a ses goûts propres et pourtant on forme un grand tout ».
L’objectif est de faire honneur à la culture française d’hier et d’aujourd’hui tout en permettant au plus de monde possible de s’identifier. « J’espère avec esprit, fantaisie, humour et insolence – pour faire résonner et rayonner ce qu’incarne la France dans son histoire et sa pluralité. (…) Mon boulot est d’intégrer le plus grand nombre », explique-t-il à Télérama.
Une cérémonie d’ouverture pleine de secrets
À l’image du Comité d’organisation des jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP), le metteur en scène avait exprimé son soutien à Aya Nakamura notamment sur X (ex-Twitter) le 11 mars dernier.
S’il reconnaît que le style musical de l’interprète de Pookie ne parle pas à tout le monde, il n’hésite pas à condamner les propos discriminants dont la chanteuse a été victime dans cette interview à Télérama : « Bien sûr qu’en mêlant rap, zouk et R’n’B dans sa pop afro-urbaine, Aya ne plaît pas à tout le monde. Mais le racisme, le « classisme », le sexisme dont elle a été victime sont inadmissibles ».
Loin de lui l’idée de céder à la colère de l’extrême droite, Thomas Jolly compte bien proposer un spectacle sans « discrimination culturelle ». Et bien qu’il « souhaite pourtant ardemment » la voir performer lors de la cérémonie d’ouverture des JO, Thomas Jolly se garde de confirmer quoi que ce soit. La cérémonie d’ouverture du 26 juillet est dans sa globalité un secret bien gardé. Pourtant, le Français « affirme que les médias en savent bien davantage aujourd’hui que ce qu’ils pouvaient savoir avant les JO de Tokyo, Rio ou Londres où les secrets étaient farouchement gardés et respectés ! »
Pour découvrir quelles surprises Thomas Jolly nous a préparés, il faudra attendre le début des Jeux Olympiques, le vendredi 26 juillet prochain.
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