Politique

Macron et la France condamnent « l’action sans précédent » menée par l’Iran contre Israël

DIPLOMATIE – La crainte de l’embrasement régional est bien là. Une heure après l’annonce de l’opération aérienne lancée par l’Iran contre Israël, samedi 13 avril, la France l’a immédiatement condamnée « avec la plus grande fermeté », par la voix de Stéphane Séjourné, le ministre des Affaires étrangères.

Un message martelé dans les mêmes termes ce dimanche 14 par le chef de l’État, qui affirme que cette attaque « sans précédent (…) menace de déstabiliser la région », comme vous pouvez le lire dans le message ci-dessous.

Assurant que la France « travaille à la désescalade avec ses partenaires et appelle à la retenue », Emmanuel Macron dit aussi sa « solidarité avec le peuple israélien et l’attachement de la France à la sécurité d’Israël, de nos partenaires et à la stabilité régionale ».

La veille au soir, le ministre des Affaires étrangères et via lui Paris avaient déjà accusé Téhéran de « franchir un nouveau palier dans ses actions de déstabilisation ». Dans deux messages publiés sur X (ex-Twitter), le chef de la diplomatie française dénonçait l’opération « sans précédent » de l’Iran et rappelait « son attachement à la sécurité d’Israël », l’assurant de sa « solidarité ».

Biden écourte son week-end, l’Europe préoccupée

Samedi dans la soirée, Téhéran a lancé environ 300 drones et missiles en destination d’Israël, selon le décompte de l’armée de l’État hébreu. Une opération menée en riposte à une frappe qui a touché, le 1er avril, le consulat iranien en Syrie. Les rebelles Houtis, alliés de l’Iran, ont procédé de la même façon depuis la mer rouge tout comme le Hezbollah depuis le Liban, faisant craindre une escalade dans toute la région.

Signe de la tension, Joe Biden a interrompu son week-end pour rejoindre la Maison Blanche d’où il a suivi les événements en direct, réaffirmant le soutien « inébranlable » des Américains envers Israël. Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a dénoncé « dans les termes les plus vifs ces actions qui risquent d’enflammer les tensions et de déstabiliser la région ».

Le gouvernement italien a indiqué pour sa part être « prêt à gérer tout type de scénario ». Le président du Conseil européen, Charles Michel a indiqué que « tout doit être fait pour empêcher une nouvelle escalade régionale ». « Il faut éviter de nouvelles effusions de sang », a ajouté le dirigeant belge.

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