Rima Hassan convoquée pour apologie du terrorisme, « intimidation inacceptable » pour LFI
POLITIQUE – Les Insoumis dénoncent une « intimidation inacceptable ». La militante franco-palestinienne Rima Hassan, présente à la septième position de la liste menée par Manon Aubry aux élections européennes, a été convoquée par la police pour « apologie du terrorisme », s’indigne LFI dans un communiqué publié ce vendredi 19 avril.
Dans un autre communiqué, son avocat, Me Vincent Brengarth, « confirme les informations selon lesquelles Mme Rima Hassan a reçu ce jour une convocation de la part des services de police judiciaire », alors que l’intéressée a dénoncé sur X « des manœuvres purement politiciennes visant à compromettre (sa) liberté d’expression sur la Palestine ». La France Insoumise a dénoncé une « intimidation inacceptable » au nom d’un « motif hallucinant ».
Selon la convocation, révélée par Le Monde et consultée par l’AFP, la militante controversée, par ailleurs juriste et spécialiste de la question des réfugiés, est convoquée à la fin du mois « afin d’être entendue librement sur des faits d’apologie publique d’un acte de terrorisme, commise au moyen d’un service de communication au public en ligne ».
Une réponse polémique après le 7 octobre
Parmi les propos de Rima Hassan qui font polémique, il y a ceux tenus après l’attaque terroriste du 7 octobre. Ella avait répondu qu’il était « vrai » que le mouvement islamiste palestinien Hamas mène une action légitime. Un extrait d’interview tronqué, a-t-elle répondu depuis et sur lequel elle s’est expliquée en longueur, sans calmer ses détracteurs. « Contrairement aux propos qui lui sont imputés, Rima Hassan n’a JAMAIS dit que les actions du 7 octobre étaient légitimes », ajoute LFI dans son communiqué.
La veille de cette annonce de convocation, une conférence qu’elle devait coanimer avec Jean-Luc Mélenchon a été annulée à l’université de Lille puis dans une salle privée de l’agglomération, la préfecture invoquant un risque de « trouble à l’ordre public ». Le rendez-vous s’est finalement déroulé en plein air.
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un « abus de pouvoir » et réclamé des sanctions contre le préfet du Nord estimant que ce dernier avait été « désavoué » par Emmanuel Macron.
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