Transport

« Le HuffPost » vous répond : comment circuler sur le périph’ pendant les JO de Paris

JO DE PARIS 2024 – Une quinzaine de millions de visiteurs venus du monde entier, des épreuves de la fin juillet à la mi-septembre, et un dispositif de sécurité XXL. À partir de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le 26 juillet, et jusqu’à la clôture des Paralympiques, le 8 septembre, Paris et sa proche banlieue vont vivre au rythme des JO.

Plus grand événement jamais organisé en France (Marseille, Châteauroux et la Polynésie française seront également concernés, entre autres), les Jeux olympiques et paralympiques vont ainsi avoir un impact constant sur la vie des habitants, comme sur le quotidien des touristes. En amont et pour vous aider à vous y préparer, Le HuffPost vous propose de nous poser toutes vos questions à l’adresse vosquestions.joparis2024@huffpost.fr.

Ce samedi 27 avril, à moins de trois mois du rendez-vous, nous répondons à Vincent, qui nous a demandé : « Comment s’organisera la circulation sur le périphérique parisien ? Étant motard, pourrai-je rouler en inter-files entre la voie de gauche et celle du milieu ? »

Signalisation spécifique et amendes de 135 euros

Notre lecteur fait ici référence aux « voies olympiques » qui verront le jour à partir du 15 juillet afin de faciliter la circulation des publics concernés par les Jeux olympiques. Au total, 185 kilomètres de routes verront l’apparition de ces voies réservées, réparties sur des autoroutes, de grands axes à l’intérieur de Paris… et donc une large portion du boulevard périphérique (ou « périph’ ») qui va de la porte de Sèvres à celle de Bercy par le nord. Vous pouvez retrouver la liste exhaustive des axes ici.

À l’image des quelques exemples ci-dessous, une signalétique spécifique sera progressivement déployée pour indiquer ces voies, et les horaires auxquels elles seront réservées aux JO. À noter d’ailleurs que certaines « voies olympiques » ne seront activées qu’en fonction « des conditions de trafic et du calendrier des compétitions », c’est-à-dire si le besoin s’en fait sentir pour que les athlètes puissent se déplacer d’un site à l’autre par exemple, ou en cas d’embouteillage à l’approche d’un stade.

Pourront circuler dans ces voies les personnes accréditées (en tête desquelles les athlètes et leur staff, ainsi que les journalistes et les délégations officielles), mais aussi les taxis, les véhicules de transport en commun, ceux transportant des personnes à mobilité réduite et bien évidemment les véhicules de secours et de sécurité (ambulances, pompiers…). À noter que les usagers qui ne rempliraient pas ces critères, mais qui y circuleraient tout de même encourront une amende de 135 euros et que des poursuites judiciaires pourront être engagées contre eux.

Une carte interactive est d’ailleurs déjà disponible pour informer sur l’état du trafic en temps réel.

Sur « l’inter-files », les pouvoirs publics restent silencieux

Concernant la deuxième partie de la question de notre lecteur, qui portait sur « l’inter-files », le problème est exclusif aux deux-roues puisqu’il concerne ceux qui voudraient circuler entre deux voies lorsque le trafic est ralenti. Et en l’occurrence, entre une « voie olympique » et une file normale donc.

Pour rappel, la circulation inter-files permet aux deux et trois-roues de circuler à une vitesse limitée (50 km/h au maximum, et jamais plus de 30 km/h de plus que les véhicules occupant les voies) entre deux files de véhicules lorsque le trafic est dense et congestionné sur des voies rapides. Interdite par le code de la route, elle est à l’essai depuis août 2021 et pour trois ans dans une vingtaine de départements dont l’ensemble de l’Île-de-France.

À l’heure où sont écrites ces lignes, ni le ministère des Transports, ni celui de l’Intérieur n’ont pu nous répondre, pas plus que la préfecture de police de Paris qui nous a renvoyés, sans succès, vers la mairie de Paris. Laquelle nous a à son tour dirigés… vers la préfecture de police. Gageons que les autorités communiqueront prochainement sur cet aspect technique, peut-être en même temps qu’elles annonceront les horaires exacts d’activation des « voies olympiques ».

Ce qu’a déjà fait la savoir la mairie de Paris, c’est que les voies spéciales perdureraient au terme des Jeux olympiques, mais sous une autre forme. À terme, elles serviront à inciter les Parisiens, et plus généralement les usagers, à privilégier le covoiturage puisqu’elles seront réservées aux transports collectifs, à savoir les véhicules transportant plusieurs occupants (transports en commun, minibus, voitures familiales, taxis et VTC etc.)… et aux deux-roues en circulation inter-files.

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