Transport

À quoi s’attendre dans le RER et le transilien pour ce mardi de grève à la SNCF

TRANSPORT – Si vous pouvez télétravailler, c’est peut-être le mieux. Le trafic sera « très fortement perturbé » ce mardi 21 mai pour les trains de banlieue et RER exploités par la SNCF en raison d’une grève des cheminots franciliens à la veille d’une journée de négociations sur les primes perçues pendant les Jeux olympiques.

Le RER D et la ligne R du Transilien seront les lignes les plus touchées, avec seulement un train sur cinq et uniquement aux heures de pointe (de 6H30 à 9H30 et de 16H00 à 20H00). On comptera seulement deux trains sur cinq sur le RER E, qui ne roulera pas entre 10H00 et 17H00 et ne desservira pas de nombreuses gares.

Le RER C sera lui aussi particulièrement perturbé avec deux trains sur cinq, seulement entre 6H00 et 10H00 et entre 16H00 et 20H00, selon les branches. Soit en moyenne un train toutes les 15 à 30 minutes en heure de pointe. De nombreuses gares ne seront pas non plus desservies.

Sur la ligne V du Transilien, il y aura un seul train par heure, en heure de pointe.

Les RER A et B un peu plus épargnés

Ailleurs sur le réseau, le RER A, ligne la plus empruntée avec plus d’un million de voyageurs par jour, sera à peu près épargnée car exploitée par la RATP, à l’exception d’une branche allant vers Poissy où on comptera un train sur deux.

Même chose pour le RER B où il y aura un train sur deux sur la partie nord (SNCF) et deux sur trois sur la partie sud (RATP). Enfin, les autres lignes du Transilien (les trains de banlieue) verront circuler un train sur trois (H, J, L, N, U).

Le mouvement, initié par Sud-Rail et la CGT-Cheminots, rejoints par endroits par l’Unsa-Ferroviaire mais aussi FO-Cheminots (syndicat non-représentatif de la SNCF), s’annonçait particulièrement suivi. Dès vendredi, Sud-Rail a prévenu que plus de 90% des conducteurs avaient l’intention de se mettre en grève.

Les cheminots cherchent à mettre la pression sur la direction, à la veille d’une réunion conclusive sur les primes allouées aux agents mobilisés pendant les Jeux olympiques et paralympiques.

Sud-Rail déplore pour le moment que seule une indemnité de 50 euros brut par jour travaillé pendant les compétitions ait été prévue. À la RATP, où les négociations sont terminées, les agents mobilisés entre le 22 juillet et le 8 septembre toucheront en moyenne une prime de 1.000 euros brut.

En raison des perturbations, la SNCF recommande de différer ses déplacements ou de privilégier le télétravail.

Grève dans les aéroports

Par ailleurs, les agents des aéroports parisiens sont appelés à se mettre en grève le même jours pour demander entre autres des embauches, l’ouverture de négociations pour une revalorisation salariale ainsi que des « gratifications homogènes » pour les salariés mobilisés pendant les Jeux olympiques.

« Les effectifs restent très insuffisants pour faire face à l’accroissement du trafic et aux exigences de qualité de service sans cesse revues à la hausse », écrivent dans un communiqué la CGT, la CFDT, FO et l’Unsa.

La mobilisation, qui concerne l’ensemble des personnels, devrait être importante mais sans engendrer de perturbations majeures dans les deux principales plateformes aéroportuaires françaises, Charles-de-Gaulle et Orly, selon une source syndicale interrogée par Le Parisien.

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