Culture

À la Fnac de Lille, Marine n’a pas fait que chanter pour la sortie de son premier album

MUSIQUE – Comme à la maison. Marine, grande gagnante de la dernière édition de la Star Academy, s’est rendue jeudi 26 juin dans son fief lillois, où elle a fait un petit crochet par la Fnac du centre-ville le temps d’un showcase à l’occasion de la sortie de son premier album, et d’un passage… à la caisse.

« Ça fera 14,99 euros », a-t-elle ironisé. Avant de plaisanter : « Paiement refusé. » Devant une horde de fans et de photographes, la jeune femme de 25 ans a « joué » les caissières devant un premier client, son père. Son disque entre les mains, elle a passé le code-barres, puis retiré le ticket de caisse, avant de le donner à son papa, qu’elle a pris dans ses bras.

Le choix de ce magasin pour la promo de son album Cœur maladroit, qui sort ce vendredi 27 juin, n’est pas anodin. La gagnante du télé-crochet de TF1, qui prône l’authenticité comme étendard, est originaire du nord de la France, d’Arras plus précisément.

La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Une région à laquelle elle fait de multiple références dans ses textes : son urbanisme (« j’ai le cœur en briques rouges »), sa météo (« mon ciel bas, mon ciel gris »), son accent (« et j’en suis fière ») mais aussi ses habitants, « des gens bien ». Au passage, elle casse avec malice des clichés sur les Ch’tis.

« Dans la maison de disques [Sony], il y a des gens du Sud qui m’ont dit que ça leur donnait envie d’être du Nord. Je ne dis pas que je finirai ma vie là-bas mais, en tout cas, je l’ai commencée là-bas donc c’était important pour moi de faire un hommage », explique la chanteuse à l’AFP, rappelant le « gros soutien de la région » lorsqu’elle était dans le château de la Star Ac’.

Une femme « qui rit trop fort »

Même si elle évolue désormais dans la lumière, Marine veut garder les pieds sur terre. Pour preuve, l’album s’ouvre avec Fille ordinaire, un des deux titres du disque écrits par Eddy de Pretto, où elle assume d’être une femme « qui rit trop fort et sans manière ».

« Le statut de star, ce n’est pas à moi de me l’accorder, c’est le temps, la crédibilité, les gens qui font ça », estime la chanteuse, qui apprécie avant tout « faire de la musique et la partager avec les gens. N’importe qui peut se retrouver en moi dans le sens où on a les mêmes problèmes, les mêmes doutes, les mêmes questionnements : je n’ai pas un physique atypique, je n’ai pas une mentalité atypique, je suis juste normale, je n’ai rien fait d’extraordinaire ».

Concentrée sur sa carrière naissante avec l’idée de durer, à l’image de la superstar britannique Adele qu’elle admire, et soutenue par une communauté d’un million de fans tous réseaux sociaux confondus, Marine sait qu’elle va bientôt devoir s’attaquer à une autre montagne : sa première tournée en solo. Celle-ci doit démarrer le 30 novembre à Nantes, et passer par l’Olympia le 19 janvier.