Alexander Skarsgård a trouvé la meilleure chemise pour la promo de sa romance gay BDSM
CINÉMA – Alexander Skarsgård « knows good sex ». Si les fans de Carrie Bradshaw reconnaîtront, ici, notre petit clin d’œil à Sex and The City, d’autres y verront plutôt une référence au nouveau film de l’acteur suédois : la romance gay sur fond de BDSM Pillion, dont il a assuré la promo avec brio, ce mercredi 1er octobre, à Zurich.
En cause notamment, un habile choix vestimentaire. Exit le pantalon en cuir et les cuissardes qu’il avait enfilées sur le tapis rouge cannois, en mai dernier. Le géant blond a fait plus simple : une chemise, mais pas n’importe laquelle. De la griffe italienne Magliano, elle est beige, en soie et recouverte d’un croquis en noir et blanc.
Sur celui-ci, plusieurs motifs : un smartphone cassé, un bang, des rouleaux de papiers toilette, deux petits flacons, et des sextoys. Oui, deux godemichés et un plug anal. À côté d’eux, se tient un grand distributeur de savon. Ou peut-être est-ce du lubrifiant ? Malin.
Dans Pillion, premier long-métrage du cinéaste britannique Harry Lighton couronné du prix du meilleur scénario dans la catégorie Un certain regard au Festival de Cannes, l’acteur de 49 ans campe un motard des plus virils très tourné vers les pratiques sexuelles de domination-soumission. Il va les enseigner à un jeune fidèle épris de son charme joué par Harry Melling, le méchant Dudley Dursley de la saga Harry Potter.
« J’ai un peu connaissance de ce monde »
« J’ai trouvé que mon parcours n’avait pas beaucoup d’importance dans ce cas précis, a-t-il déclaré à nos confrères de Variety, au Festival du film de Zurich. J’ai certes un enfant, mais ce que j’ai fait dans le passé, les personnes avec qui j’ai été, hommes, femmes… Le plus important, c’était l’occasion de raconter l’histoire d’une sous-culture que je n’avais jamais vue dépeinte de cette manière, avec autant d’authenticité. »
Sa première rencontre avec le milieu du BDSM gay à l’écran s’est faite avec le film La chasse, un drame de William Friedkin avec Al Pacino dans le rôle d’un policier en pleine exploration du monde homo sadomaso de New York au tournant des années 1980, un univers dépeint comme dangereux, sombre et grouillant de meurtriers.
« Les gays en cuir y font peur, estime Alexander Skarsgård. Alors, je ne suis peut-être pas Ray (le dominateur qu’il incarne, ndlr), mais j’ai un peu connaissance de ce monde, et je sais que ce n’était pas une représentation fidèle à la réalité. » Moins de macabre et plus de vulnérabilité ? Pour le vérifier, il va falloir s’armer de patience : Pillion ne sort en France qu’en avril 2026.


