Culture

Ce n’est pas si surprenant si ce film avec Margot Robbie fait un four pour son lancement

CINÉMA – Alerte au flop. Ce dimanche 21 septembre, les chiffres du box-office nord-américain sont tombés. Et mauvaise nouvelle pour Margot Robbie, ils sont très mauvais pour sa nouvelle comédie romantique A Big Bold Beautiful Journey, dont le premier week-end d’exploitation vient de se tenir aux États-Unis avant sa sortie dans les salles françaises, ce mercredi.

D’après Variety, le film mettant en scène la star de Barbie – 775 millions de dollars au box-office mondial en l’espace de seulement 12 jours – et Colin Farrell a récolté quelque 3,5 millions de dollars pour son lancement au pays de l’Oncle Sam, où il est projeté dans plus de 3 000 cinémas.

Un score décevant également à l’international, où le long-métrage a réuni seulement 4,5 millions de dollars sur 45 marchés, précise le magazine, selon lequel les résultats sont en deçà des prévisions déjà modestes estimées entre 8 et 10 millions, et bien loin de son budget d’environ 45 millions de dollars.

Classé « R » de l’autre côté de l’Atlantique (une classification visant à préciser que le film ne convient pas aux enfants en raison de scènes violentes ou d’activités sexuelles, ndlr), A Big Bold Beautiful Journey raconte l’histoire de deux célibataires qui, à l’issue de leur rencontre lors d’un mariage, vont se lancer dans une grande aventure ensemble les plongeant dans leurs propres souvenirs.

A Big Bold Beautiful Journey dézingué dans la presse

Réalisé par le cinéaste sud-coréen Kogonada (After Yang) à partir d’un scénario de Seth Reiss (Le Menu), le film a non seulement reçu 36 % de mauvaises notes sur le site de référence Rotten Tomatoes chez les spectateurs, mais il a aussi été fustigé dans la presse.

« Le raffinement de la mise en scène de Kogonada ne fait aucun doute, mais paradoxalement, cela aggrave les choses, déplore le New Yorker. Un cinéaste moins habile ou plus vulgaire aurait pu ajouter une touche kitsch à ces émotions stéréotypées. » Même son de cloche pour l’Irish Times, pour qui cette « fantasmagorie romantique désordonnée n’est un refuge pour personne ».

Une comédie musicale sans numéros musicaux, une comédie romantique sans comédie. Personne ne l’épargne, pas même le New York Times : « On pourrait penser qu’un film avec un tel titre serait accompagné d’un peu plus de paillettes et de grandiloquence conventionnelle, mais il y a une certaine mollesse formelle dans la façon dont il touche le cœur ». Et vlan.