Culture

Cette série façon « Les Ailes de l’enfer » va vous captiver, même sans Nicolas Cage

POP-CORN – Veuillez attacher votre ceinture, votre vol à destination de l’Alaska va bientôt décoller. Deux ans après l’excellente Hijack, Apple TV+ embarque les abonnés pour un nouveau voyage en avion catastrophique, plutôt bref cette fois-ci. La plateforme de streaming met en ligne ce vendredi 10 octobre The Last Frontier, une série d’action musclée et rythmée qui n’est pas sans évoquer le film culte Les Ailes de l’enfer, Nicolas Cage en moins.

Si vous aimez les séries qui prennent leur temps et qui ne mettent pas trop votre palpitant à l’épreuve, passez votre chemin. The Last Frontier se déroule dans les paysages enneigés de l’Alaska. Après le crash d’un avion transportant des prisonniers, le marshal Frank Remnick, qui comptait bientôt raccrocher son uniforme, est missionné pour retrouver les détenus qui se sont échappés et vont, immanquablement, menacer les habitants.

Il est immédiatement rejoint sur le terrain par Sidney Scofield, une trentenaire alcoolique et taciturne, qui travaille pour une branche un peu obscure de la CIA. Il comprend alors que cette dernière a un objectif, retrouver un seul et unique prisonnier qui n’est pas au manifeste de vol : Havlock.

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Autant vous prévenir : le premier épisode ne vous laissera pas reprendre votre souffle. Si la tension redescend (un peu) après, c’est pour mieux explorer la psychologie des personnages tout en maintenant les spectateurs dans un état de stress maîtrisé. The Last Fontier est une série très efficace.

Un casting solide

Il y a d’une part le décor naturel et sublime dans lequel les personnages évoluent, une nature d’un gigantisme impressionnant, où tout est une menace potentielle, à commencer par le froid glacial qui y règne et la nuit qui dure 18 heures. Il y a ensuite le scénario et la chasse à l’homme grandeur nature de prisonniers plus ou moins dangereux qui se joue. Un pitch qui n’est pas sans rappeler le film Les Ailes de l’enfer dans lequel Nicolas Cage incarnait un ancien ranger coincé dans un avion détourné par des détenus.

Cette fois-ci, pas de Nicolas Cage avec ses longs cheveux blonds, ni de Steve Buscemi avec sa petite chanson flippante, ni de John Malkovich alias Cyrus le Virus. Mais le casting de The Last Frontier est solide. Jason Clarke (Zero Dark Thirty) campe Frank Remnick. Il donne la réplique à Haley Bennett (La fille du train) qui incarne Sidney, et Simone Kessell (True Blood) qui joue sa femme Sarah. Et dans la peau du très mystérieux Havlock, on retrouve Dominic Cooper, l’inoubliable révérend Jesse Custer de la série Preacher.

Ce qu’on attend d’une bonne série parfois, c’est simplement qu’elle capte notre attention, assez en tout cas pour qu’on laisse notre téléphone tranquillement posé sur le canapé. Mais aussi qu’elle nous fasse frissonner, et nous offre un pur moment de divertissement. Avec The Last Frontier, toutes ces cases-là sont cochées. Oui, les ficelles sont parfois un peu grosses, à l’américaine, et les twists régulièrement attendus (quoique). Et alors ?