Dans « Furiosa », Chris Hemsworth est un méchant parfait qu’on ne peut pas s’empêcher d’adorer
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FESTIVAL DE CANNES – Il a une cape, les cheveux longs, et pourtant, n’a absolument rien à voir avec Thor, le héros qu’il incarne dans la franchise Marvel. Chris Hemsworth est Dementus dans Furiosa : une saga Mad Max. Le film post-apocalyptique de George Miller était projeté en avant-première au 77e Festival de Cannes ce mercredi 15 mai. On a tout aimé, et surtout le personnage de méchant incarné par l’acteur australien.
L’autre méchant, Immortan Jo (Lachy Hulme), est effrayant, presque glaçant, et économise ses mots. Anya Taylor Joy est elle aussi presque mutique dans le film, ne prononçant qu’une vingtaine de répliques. C’est loin d’être le cas de Chris Hemsworth. George Miller lui a offert un rôle d’antagoniste franchement bavard, et c’est savoureux. Dementus est prolixe, n’hésitant pas à s’emparer de son micro à tout va pour tenter de galvaniser ou calmer les foules. Il n’épargne à personne – et surtout pas à ses adversaires – un proverbe, un conseil, une plaisanterie de dernière minute.
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Et puis Dementus est aussi un méchant étonnamment attachant, frôlant souvent le ridicule et la folie. Un ours en peluche solidement enchaîné autour de la poitrine ou de la taille, il parcourt le désert au volant d’un char antique tiré par trois motos, sa cape flottant derrière lui.
Chris Hemsworth montre avec ce rôle qu’il est bien plus que le dieu du tonnerre (dans les Avengers), ou le mercenaire Tyler Rake (sur Netflix, en 2020). Il ne fallait peut-être qu’une prothèse de nez et les décors fabuleux imaginés par George Miller pour le lui laisser nous le prouver.
Furiosa, une histoire de vengeance
Neuf ans après Mad Max : Fury Road, George Miller replonge donc les spectateurs en plein chaos métallique post-apocalyptique. Cette fois-ci, le réalisateur se penche sur Furiosa, la guerrière prétorienne qu’on avait découverte sous les traits de Charlize Theron en 2015. Furiosa : une saga Mad Max est un film « origin story » qui raconte d’où vient précisément la guerrière au crâne rasé. On découvre donc qu’avant d’arriver à la Citadelle gérée par Immortan Jo et ses fils, Furiosa a vécu l’enfer.
Elle a été enlevée par Dementus, chef d’un gang de pillards anthropophages, qui a tué sa mère devant ses yeux. Ce dernier se prend d’affection pour la fillette qu’il souhaite modeler à son image. Puis, il l’offre à Immortan Jo en échange d’essence et de bidons d’eau. Furiosa grandit à la Citadelle, et parvient à s’élever au rang convoité de prétorienne grâce au soutien de Pretorian Jack. Mais sans jamais oublier celui qui lui a tout pris.
Et lorsque se présente l’opportunité de se venger, elle la saisit. Contrairement aux précédents films de la saga du réalisateur australien, cet opus n’est pas uniquement centré sur la fuite et la survie, c’est aussi un « coming of age movie » de vengeance, et c’est loin d’être inintéressant.
Enfin, qui dit Mad Max dit courses-poursuites de véhicules fabuleux hérissés d’armes mortelles, explosions à tout-va, tempêtes de sable et effusions de sang. 45 ans après le premier volet avec Mel Gibson, ça reste toujours aussi jouissif. Seul petit bémol, ce Furiosa : une saga Mad Max manque malgré tout cruellement de riffs de guitare électrique. Mais on chipote.
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