Donald Trump inspiré par un film sur Alcatraz ? Le président laisse planer le doute
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.
INTERNATIONAL – Une idée tirée du chapeau ? Ça reste à prouver… Sortie de nulle part ce dimanche 4 mai, la proposition de Donald Trump de rouvrir la célèbre prison d’Alcatraz a surpris plus d’un observateur de la politique américaine.
Il faut dire que le président américain de retour à la Maison Blanche depuis le mois de janvier a déjà parlé de la prison de Guantanamo par le passé, mais n’a jamais vraiment évoqué Alcatraz avant ce dimanche. Que ce soit durant la campagne présidentielle ou durant son précédent mandat. De quoi pousser les Américains, mais pas que, à s’interroger sur la manière dont cette idée a pu germer dans l’esprit du chef d’État américain.
Mais plusieurs internautes attentifs ont peut-être trouvé la source de cette proposition qui comprend la réouverture et la modernisation de la prison réputée inviolable, située dans la baie de San Francisco, en Californie. Car Donald Trump se trouvait tout le week-end dernier en Floride, dans sa résidence de Mar-a-Lago. Coïncidence ou non, samedi soir, la chaîne de télévision locale de PBS qui dessert tout le sud de la Floride, WLRN 26, diffusait L’Évadé d’Alcatraz, film de 1979 avec Clint Eastwood dans le rôle-titre.
Un curieux hasard qui a mis la puce à l’oreille de nombreux internautes et des médias, intrigués par le timing de diffusion (à 21h, heure locale) et la publication du message de Donald Trump (à 18h55, heure locale) sur son réseau Truth Social. Une chronologique qui a inspiré une réflexion amusante à un internaute : ce dernier admet sur X qu’il est impossible que Donald Trump ait vu le film avant d’écrire son post, mais souligne qu’il a très bien pu voir la programmation du film « dans le guide télé et s’est souvenu de l’existence d’Alcatraz ». « Ce qui est pire », ajoute-t-il.
« Destiné à être cinéaste »
Les horaires permettent en tout cas d’écarter l’idée d’une inspiration venue du visionnage de ce thriller mettant en scène l’évasion minutieusement planifiée de Frank Morris, un prisonnier ayant réellement existe. Et campé à l’écran par Clint Eastwood. En revanche, Donald Trump a lui-même entretenu l’ambiguïté autour de la manière dont il a décidé de remettre Alcatraz sur le devant de la scène, pour « y accueillir les criminels les plus violents et les plus impitoyables des États-Unis ».
Lorsqu’il a été interrogé lundi sur la question, le dirigeant a laissé cette ambiguïté planer. Parlait-il de la prison, du film ou des deux ? Difficile à établir clairement. « Je suppose que j’étais destiné à être cinéaste », a-t-il lâché, amusé, devant la presse réunie dans le Bureau ovale. « On a commencé avec la réalisation de film et on finira avec. Alcatraz représente quelque chose de très fort, de très puissant, en termes de loi et d’ordre », a-t-il déclaré. « Notre pays a besoin de loi et d’ordre. Alcatraz est, je dirais, le summum, non ? », a poursuivi le locataire de la Maison Blanche, avant de glisser une ultime phrase aussi intrigante qu’énigmatique : « Alcatraz, Sing Sing (nom d’une autre célèbre prison américaine ayant donné son nom au titre d’un film sorti en 2024) et Alcatraz, les films… ».
La suite de sa déclaration redevenant plus sérieuse lorsqu’il a évoqué, pêle-mêle, la transformation passée de la prison en musée, l’aspect inviolable de la forteresse carcérale ou les « nombreuses morsures de requins » des prisonniers ayant tenté de s’évader. Une dernière affirmation évidemment fausse, puisqu’aucun fugitif n’a jamais été dévoré par un requin, contrairement aux légendes entourant la mythique prison.
Raison pour laquelle l’administration pénitentiaire rappelle sur son site qu’« il n’y a pas de requins “mangeurs d’hommes” dans la baie de San Francisco, seulement de petits requins qui se nourrissent au fond de l’eau ». Le président américain aurait-il enchaîné le visionnage des Dents de la Mer après celui de L’Évadé d’Alcatraz ? Rien n’est moins sûr.
À voir également sur Le HuffPost :
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.