Donald Trump risque bien de se sentir visé par cette réplique de Jude Law dans ce film
CINÉMA – Plusieurs fois proposé, Vladimir Poutine n’a de cesse de le répéter : il n’a rien à faire du Nobel de la paix. Un point que Jude Law, son interprète dans l’adaptation événement du roman Le Mage du Kremlin, n’a pas omis, d’après ses derniers mots dans la bande-annonce du film d’Olivier Assayas, mise en ligne ce lundi 10 octobre, sur YouTube.
« Je ne veux pas le prix Nobel de la paix. Je veux la guerre », martèle-t-il face à Paul Dano, qui incarne Vadim Baranov, un personnage inspiré du célèbre bras droit d’antan du président russe, Vladislav Sourkov. Une chute qui risque bien d’en faire réagir un autre : Donald Trump.
Cette année encore, le locataire de la Maison blanche a estimé qu’il méritait de décrocher la prestigieuse récompense, remise début octobre à la leader de l’opposition vénézuélienne María Corina Machado. Et ce, contrairement à son homologue russe qui, pourtant cité en 2013 et 2020, l’a dénigré à plusieurs reprises.
En octobre, celui-ci a notamment fustigé le comité du Nobel, l’accusant d’avoir contribué à une perte de notoriété de sa récompense pour l’avoir décernée au fil du temps « à des individus n’ayant contribué en rien à la cause de la paix ». Les derniers lauréats, parmi lesquels on trouve le Japonais Nihon Hidankyo, l’Iranienne Narges Mohammadi et l’ONG ukrainienne du Centre pour les libertés civiles, ne vont pas dans ce sens.
Giuliano da Empoli nous fait découvrir Vadim Baranov
Les faits racontés dans Le Mage du Kremlin sont, eux, bien antérieurs à ces propos et à l’arrivée de Donald Trump pour un second mandat aux États-Unis. L’adaptation du livre de Giuliano da Empoli, qui a bien failli remporter le Goncourt en 2022, nous plonge à la chute de l’URSS, à la rencontre d’un homme : un certain Vadim Baranov.
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Aujourd’hui retiré des hautes sphères publiques, l’ancien producteur de téléréalité privilégié du tsar était devenu en l’espace de quelques années l’éminence grise de Vladimir Poutine. Dans un thriller brouillant les frontières entre réalité et fiction, le nouveau film d’Olivier Assayas le met en scène quinze ans plus tard, prêt à parler des dessous de son ascension. Il est attendu sur nos écrans au mois de janvier prochain.


