Guillaume Meurice licencié par Radio France
MÉDIAS – La décision était attendue depuis plusieurs semaines. Le chroniqueur et humoriste Guillaume Meurice a été licencié de France Inter ce mardi 11 juin, a-t-il annoncé à l’AFP.
Guillaume Meurice avait été écarté de l’antenne de la radio le 2 mai, quatre jours après avoir réitéré ses propos polémiques sur le Premier ministre israélien. La radio publique lui a notifié par courrier la « rupture anticipée de (son) contrat pour faute grave », a-t-il indiqué.
La patronne de Radio France a de son côté précisé, ce mardi avoir licencié l’humoriste pour « déloyauté répétée ». En répétant ses propos polémiques sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Guillaume Meurice a notamment « ignoré l’avertissement qu’il avait reçu, la mise en garde de l’Arcom » (le régulateur de l’audiovisuel) et « il ne nous a pas laissé d’autre choix que de tirer les conséquences de son obstination et de sa déloyauté répétée », a écrit la patronne de Radio France dans ce message consulté par l’AFP.
Quelques minutes après l’annonce de son licenciement, Guillaume Meurice s’est brièvement exprimé sur X (anciennement Twitter). L’humoriste a posté un très court message ironique dans lequel il pointe du doigt celles et ceux à qui va, selon lui, profiter son licenciement.
Il mentionne ainsi Pascal Praud l’animateur star de Cnews, Éric Zemmour, l’éditorialiste du Figaro Eugénie Bastié, Marine le Pen, la directrice de la rédaction de Causeur Élisabeth Lévi, et Delphine Horvilleur. Son message assorti d’un ironique émoticone « fête » a suscité de nombreux messages de soutien de la part de ses followers. L’humoriste a également changé sa photo de profil sur le réseau social comme le lui suggéraient de nombreux internautes, supprimant celle sur laquelle il apparaissait dans les studios de France Inter.
Guillaume Meurice avait commencé sur France Inter en 2012 aux côtés de Frédéric Lopez. Il était notamment devenu populaire auprès des auditeurs pour sa pastille humoristique « Le Moment Meurice ».
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