« Je suis dans le déni total » : Audrey Fleurot évoque la fin de « HPI »

SÉRIES TÉLÉ – Un rôle pour lequel il va être dur de décrocher. La première partie de la cinquième et dernière saison de HPI débute ce jeudi 15 mai à 21 h 10 sur TF1. Véritable succès d’audience, la série raconte les aventures de Morgane Alvaro, une mère célibataire incarnée par Audrey Fleurot, qui passe de femme de ménage à enquêtrice aidant la police grâce à ses facultés intellectuelles supérieure à la moyenne.

« Comment on vit la fin de la série ? On ne la vit pas, concède l’actrice phare dans un entretien pour Le Parisien. Moi, je suis dans le déni total. On l’a voulue cette fin, donc on va être cohérents, mais ça va être hyper dur. »

« Je ne suis pas de nature nostalgique, j’ai plutôt envie de voir ce qui se passe après, mais j’ai conscience que cet endroit de liberté, de continuité avec le personnage, je risque de ne plus jamais le retrouver », continue-t-elle.

Si le producteur de la série Thomas Anargyros a déjà évoqué le « désir » de continuer avec TF1 et de faire une suite sous plusieurs formes possibles, toujours avec Audrey Fleurot, l’actrice semble néanmoins très touchée par la fin de cette diffusion. « Je suis sûre qu’il y a plein d’aventures très chouettes qui nous attendent, mais Morgane, c’était le rôle de ma vie. Il y a un avant et un après fondamental dans ma vie et ma carrière », avoue-t-elle.

Un rôle clé pour sa carrière

Découverte par le grand public aux débuts des années 2000 pour son rôle de la Dame du Lac dans Kaamelott d’Alexandre Astier, elle a ensuite enchaîné les seconds rôles au cinéma comme dans Intouchables en 2011. Mais c’est surtout sur petit écran que la comédienne a montré tous l’étendue de son talent avec des monuments comme Engrenages (2005-2020) et Un village français (2009-2017) ou plus récemment dans les miniséries TF1 Le Bazar de la Charité (2019) et Les Combattantes (2022).

Depuis le début de HPI en 2021, rassemblant entre cinq et sept millions de téléspectateurs en moyenne chaque saison et qui a été adaptée aux États-Unis, sa carrière semble avoir pris une nouvelle stature. « Elle m’a permis de faire confiance à mon instinct, que j’ai pu tester, pour la première fois. Au-delà du professionnel, c’est une série et un rôle qui m’ont apporté une confiance que je n’avais pas », conclut celle qui joue la fantasque enquêtrice toujours dans Le Parisien.

Après la fin de cette cinquième saison, découpée – comme l’année dernière – en deux parties et dont les quatre premiers épisodes seront diffusés de mai à juin les jeudis soir sur TF1, Audrey Fleurot continuera à travailler avec la chaîne. Elle produira notamment la série La Comtesse de Monte-Cristo, une adaptation « au féminin » du roman d’Alexandre Dumas, après le succès du film avec Pierre Niney en salles l’année dernière.

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