Culture

Jude Law s’amuse dans la série délicieusement rétro « Skeleton Crew », et nous aussi

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DIVERTISSEMENT – Prêts à faire un nouveau voyage dans l’hyperespace ? La nouvelle série Star Wars sort ce mardi 3 décembre sur Disney+. Pour Skeleton Crew avec Jude Law en tête d’affiche, Jon Watts et Christopher Ford ont choisi de s’éloigner drastiquement des précédentes. Résultat : une série régressive, très largement inspirée des films d’aventures qui ont marqué tous les enfants des années 80, comme Les Goonies.

Star Wars : Skeleton Crew prend place après la chute de l’Empire (et de Dark Vador), aux prémisses de La Nouvelle république. La série suit les aventures de Wim, Neel, KB et Fern, quatre enfants qui vivent sur une planète très prospère et isolée du reste de la galaxie. Ils découvrent par accident un vieux vaisseau spatial et se retrouvent perdus dans l’espace et aux prises avec de terribles pirates. Ils vont devoir faire confiance au mystérieux Jod Na Nawood pour retrouver leur chemin.

Dans les trois premiers épisodes que nous avons vus, on se prend d’affection très rapidement pour les membres de cette fine équipe mal assortie, qui ont tous des choses à prouver aux autres, à leurs parents et surtout à eux-mêmes. Les personnages secondaires se montrent aussi essentiels et attachants, comme le droïde borgne et boiteux SM-33 à qui Nick Frost prête sa voix, ou le charmand Jod Na Nawood (Jude Law).

C’était une volonté assumée de la part des deux co-créateurs de la série : évoquer aux téléspectateurs leur enfance. Pour ce faire, ils se sont inspirés directement des films Les Goonies, The Explorers, E.T, The Monster Squad, Hook (pour la touche de piraterie) et même Chéri j’ai rétréci les gosses. Les références à ces longs-métrages cultes du genre ne manquent d’ailleurs pas, tout comme celles à L’Île au trésor de Robert Louis Stevenson et à son adaptation animée par Disney La Planète au Trésor.

Skeleton Crew, doublement rétro

Skeleton Crew surfe aussi sur une tendance plus globale et notamment remise au goût du jour par la série Stranger Things sur Netflix : la nostalgie des années 80. Et c’était d’ailleurs annoncé dès la bande-annonce (visible en tête d’article), rythmée par la chanson Major Tom (Coming Home) de Peter Schilling et son synthé futuriste. Pour célébrer cette époque et tenter aussi un « retour aux sources » de Star Wars, la réalisation se révèle plutôt épurée. Les effets spéciaux ne sont pas oppressants, l’accent étant mis sur les vrais décors, les prothèses et les bestioles rigolotes.

Skeleton Crew est la 7e série tirée de l’univers (très) étendu de Star Wars, après Le Mandalorian, Andor, Ahsoka, Obi-Wan Kenobi, Le Livre de Boba Fett et The Acolyte. Des séries qui ont, pour certaines, peiné à convaincre, et pour d’autres, franchement déçu. Skeleton Crew fera sans doute aussi des insatisfaits, qui la jugeront mièvre, trop éloignée de la mythologie de Star Wars, trop enfantine. Accoler « Star Wars » en tête de titre pour se revendiquer de la sacro-sainte franchise est en effet toujours risqué.

Mais pour d’autres téléspectateurs, Skeleton Crew sera réellement savoureuse, notamment car elle est 100 % régressive. Avec un goût sucré de soucoupe volante ou de tête brûlée.

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