La revue de presse de France Inter perd sa voix emblématique
MÉDIAS – Un départ qui va laisser un grand vide aux auditeurs de France Inter. À partir de juillet prochain, Claude Askolovitch, voix emblématique de la revue de presse de la matinale depuis 2017, n’effectuera plus ses interventions de 6 h 15 dans le 5/7 de Mathilde Munos, ni celle de et 8 h 47 dans le 7/10 présenté par Nicolas Demorand, Léa Salamé et Sonia Devillers.
Une décision prise de son fait, en raison de son âge et des difficultés du train de vie de matinalier. « Si j’avais dix ans de moins, je continuerai, car il n’y a rien de plus beau qu’une matinale radio. Mais il ne serait pas intelligent d’aller au-delà et de prendre des risques pour ma santé, même si ça va atrocement me manquer ! », explique-t-il à Télérama.
« J’ai 62 ans. Depuis 8 ans, je me lève 5 jours par semaine à 2 heures du matin, et ce dix mois par an. Je dors trois à quatre heures par nuit. J’ai pris cher, j’ai tenu le choc, mais il faut savoir être raisonnable », détaille par ailleurs Claude Askolovitch à Libération.
Son remplaçant encore inconnu
Le journaliste, passé par Marianne, Le Nouvel Obs ou encore Le Journal du dimanche, a assuré « plus de 1007 revues de presse », une longévité rare dans le domaine. Celui qu’on surnomme « Asko » a pris ce poste en 2017, en remplacement d’Hélène Jouan, qui avait assuré le rôle pendant deux saisons. Toujours selon Télérama, il « aimerait garder une attache avec France Inter », sans en préciser la forme.
« Claude a réinventé la revue de presse, avec son ton, sa chorégraphie. Il l’a convertie en exercice de style. Beaucoup d’auditeurs l’écoutent parce que c’est lui. Et certains le regardent en vidéo pour sa gestuelle ! », souligne auprès de Télérama Adèle Van Reeth, directrice de la radio, qui a appris récemment cette décision. Elle précise également « se laisser du temps » pour déterminer son remplaçant. Pendant les derniers congés de Claude Askolovitch, c’est le rédacteur en chef du 18/20 Philippe Lefébure et l’animatrice du Journal de 8h Florence Paracuellos qui l’avaient remplacé.
À voir également sur Le HuffPost :
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.