La série Netflix « La Cage » plaira (surtout) aux fans de MMA et à ceux de « Validé »
SÉRIES TÉLÉ – On prend (presque) les mêmes ingrédients et on recommence. Avec Validé sur Canal+, Franck Gastambide s’immisçait dans le monde du rap français pour une fiction inédite qui faisait régulièrement appel aux acteurs du milieu. Le réalisateur arrive ce vendredi 8 novembre sur Netflix avec la série La Cage, son équivalent dans l’univers du MMA.
Dans cette nouvelle histoire fictive, Clément « Apash » Sabayo (Hatik) laisse sa place à Taylor, joué par Melvin Boomer (Sage-Homme, Le Monde de demain), dans le rôle du talentueux rookie en manque de reconnaissance. Après un premier exploit accompli un peu grâce au hasard au sein du club MMA Fighters, le combattant va obtenir les faveurs de la légende George Saint-Pierre pour un entraînement acharné, dont la réalisation emprunte beaucoup aux sagas Rocky et Creed.
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Le but de Taylor ? Mettre un terme au règne de terreur de l’ancien prodige du club, Ibrahim (joué par Bosh). Mais surtout faire ses preuves dans le milieu du MMA pour un jour pouvoir accéder au graal ultime, l’UFC.
Des caméos et du MMA à gogo
Si Ciryl Gane (ancien champion intérimaire des poids lourds de l’UFC) tient un podcast fictif avec le Youtubeur Théodort et l’humoriste Ragnar Le Breton (lui aussi pratiquant de MMA), cela ne l’empêche pas de venir se prêter à une séance d’entraînement avec Taylor et Abdoul Abdouraguimov (ancien double champion poids mi-moyens et poids moyens de l’ARES Fighting Championship).
Les stars françaises de la discipline défilent pendant la série, avec la présence de Salahdine Parnasse (actuel double champion poids plumes et poids légers du KSW), de l’espoir Baïssangour « Baki » Chamsoudinov (PFL) ou encore de Morgan Charrière qui évolue à l’UFC.
Lui-même aux commentaires de l’UFC Paris 2023 pour RMC, Franck Gastambide s’offre par ailleurs le consultant Taylor Lapilus (également combattant UFC) et le commentateur Alexandre Herbinet pour la totalité des combats.
Le réalisateur, qui s’est déclaré « fan de la première heure » au Parisien, d’un sport qu’il suit depuis maintenant plus de dix ans, a également eu accès au plus influent entraîneur de MMA français, Fernandez Lopez (MMA Factory) et réserve une énorme surprise aux fans en fin de saison.
La recette efficace de « Validé »
Au-delà du thème de fond, on retrouve tout de « la formule Validé ». En témoigne la présence du rappeur et acteur Bosh (Du crépitement sous les néons), qui reprend du service dans le personnage du grand méchant froid et agressif, accompagné de son odieux manager joué par Adel Bencherif (qui incarnait le producteur sociopathe d’Apash). On retrouve également Franck Gastambide dans le rôle de « Boss », coach de MMA bien installé dans son milieu, faisant écho à son rôle de DJ SNO dans sa précédente série.
Comme Apash dans Validé, Taylor évolue dans La Cage accompagné d’un duo d’amis d’enfance, même si son bras droit Niko (Antoine Simony) semble bien moins fiable que ne l’était celui du jeune rappeur. En revanche, Bilal (Yanisse Kebbab), l’inévitable élément comique du trio, est bien plus passionné par le monde du MMA que ne l’était son équivalent du hip-hop. Les (rares) personnages féminins que sont la petite amie Elena (Edwige Ahonta) et la mère Isabelle (Camille de Sablet), sont celles qui différent le plus de la précédente fiction, même si le réalisateur avait déjà utilisé ces mêmes figures autour de Clément.
La comparaison se tient aussi aisément grâce aux nombreux invités des deux séries. Dans Validé, les rappeurs et personnalités environnantes du rap étaient légion à intervenir, mais la plupart n’avaient le droit qu’à de courtes apparitions, parfois décorrélées de leurs professions. Ici, les combattants de MMA sont quasi exclusivement montrés en action.
Comme Validé, la première saison de La Cage se finit sur cliffhanger. Ce qui nous fait dire que Franck Gastambide souhaite poursuivre l’aventure. Sa série sur l’univers du rap aura, après tout, bel et bien droit à 3e saison.
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