Laurence Boccolini, victime de grossophobie pendant sa carrière, se réjouit du look d’Yseult à Cannes
CULTURE – L’envers du décor de la télévision. Sur le plateau de l’émission Quotidien sur TMC, la présentatrice Laurence Boccolini, aux commandes des Enfants de la télé sur France 2, a raconté ce vendredi 24 mai la grossophobie qu’elle a vécue pendant sa carrière d’animatrice.
Celle qui a été embauchée en 2001 par TF1 pour animer Le maillon faible a d’abord souhaité saluer la tenue portée par la chanteuse Yseult, un tailleur signé Christian Dior, pour monter les marches du palais du Festival à Cannes. Pour Laurence Boccolini, le fait qu’une artiste portant une taille 64 soit habillée par un grand couturier est un symbole et une évolution de taille par rapport aux années 2000.
« Moi j’ai fait du 62, 64 quand je faisais de la télé, il y a vingt ans. Et je me rappelle que nous n’avions aucune styliste qui pouvait trouver des vêtements à ma taille », a expliqué Laure Boccolini.
« Les stylistes nous amenaient des vestes en 60 d’hommes »
« Lors d’un prime, on avait essayé de se faire prêter un collier, pas un vêtement, non juste un collier, mais l’attachée de presse n’a jamais eu de réponse (….) La marque ne souhaitait pas être associée à quelqu’un de gros », raconte-t-elle pour souligner que les mentalités ont tout de même progressé en 20 ans.
« On n’avait pas de vêtement. Pour nous habiller pour les primes, les stylistes nous amenaient des vestes et des chemises en 60 d’hommes », se souvient encore Laurence Boccolini avant de se réjouir que des « stylistes contactent Dior pour des clientes qui font du 60. C’est magnifique ! »
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