L’avocat de Depardieu défend l’acteur, en évoquant le tournage d’une « fiction » en Corée du Nord
DEPARDIEU – Mode défense activé. L’avocat de Gérard Depardieu, Jérémie Assous, s’est exprimé ce mardi 22 octobre sur BFMTV après la diffusion d’un rapport d’huissier particulièrement accablant concernant son client et les propos qu’il a tenus lorsqu’il était en Corée du Nord.
« Quand on regarde les extraits du Complément d’enquête, puisque c’est présenté sans filtre ni rien, on se dit que c’est de l’information. C’est comme si on avait mis une caméra, un caméscope et qu’on filmait Gérard Depardieu limite en caméra cachée », souligne Me Jérémie Assous comme vous pouvez l’entendre ci-dessous.
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« J’ai un certain nombre de documents qui établissent qu’il y a une œuvre de fiction, une œuvre cinématographique, long-métrage avec Yann Moix comme réalisateur intitulé 70, pour les 70 ans de Gérard Depardieu et de la Corée du Nord », poursuit-il. Il cite aussi l’« acquisition des droits de l’artiste interprète qu’est Gérard Depardieu (…) car ça a toujours été une œuvre de fiction ».
« Il y a tromperie », affirme Jérémie Assous
L’enquête de France 2 diffusée en décembre 2023 montrait l’acteur et Yann Moix en Corée du Nord en 2018 lors de leur voyage ensemble à Pyongyang. Gérard Depardieu y multipliait les remarques déplacées. « Les femmes adorent faire du cheval. Elles ont le clito qui frotte sur le pommeau de la selle », déclarait-il par exemple en pleine visite d’un haras, visant ensuite une fillette sur un cheval.
Ces propos avaient suscité la polémique, mais pour l’avocat, « il y a tromperie » : « Gérard Depardieu a tenu ces propos, comme il a tenu des propos tout aussi obscènes dans Tenue de Soirée ou Les Valseuses. Là où il y a tromperie (…), c’est que le producteur a vendu ça comme de l’information. Donc vous prenez ça comme des images issues d’un reportage comme si c’était une information. »
Après la diffusion du reportage, l’acteur ainsi que Yann Moix avaient attaqué en justice France Télévisions et la société de production Hikari pour « montage frauduleux, abus de confiance, travail dissimulé ».
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