Le père d’un enfant, c’est « celui qui grandit avec », selon l’acteur Karim Leklou
CINÉMA – « Le père est celui qui grandit avec lui. Celui qui l’aime comme son propre enfant même si ce n’est pas le sien. » Ces mots, ce sont ceux de Karim Leklou qui, dans les colonnes de Télé-Loisirs, ce mardi 13 août, a livré sa vision de la parentalité. Cela dans le cadre de la sortie au cinéma, ce mercredi 14, du long-métrage Le roman de Jim des frères Arnaud et Jean-Marie Larrieu.
« Ça dépasse les liens du sang, continue le comédien de 42 ans, papa d’un petit garçon sur lequel il est très discret depuis sa naissance en 2022. Ceux du cœur sont parfois plus importants. Dans le film, l’attachement du fils à son père pas biologique (et inversement) est beau. Ils sont tous les deux très marqués par cet amour essentiel quand on est parent. »
Dans Le roman de Jim, adaptation du roman du même titre de Pierric Bailly, Karim Leklou joue un certain Aymeric, un homme qui tombe amoureux de Florence (Lætitia Dosch), une jeune femme rayonnante, enceinte au moment de leur rencontre. Décidé à « ne pas faire comme tout le monde » et se moquant du qu’en-dira-t-on, il choisit d’élever le petit Jim, aux côtés de Florence.
Découvrez ci-dessous la bande-annonce :
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Lorsque des années plus tard, le sort leur fait croiser le chemin du père biologique, Christophe (Bertrand Belin), la petite famille adopte ce nouveau membre, entourant de tout son amour le petit garçon. Combien de temps ce trouple parental pourra-t-il tenir face au conformisme de la société ?
Ce rôle, « un acte politique »
Présenté en avant-première au dernier Festival de Cannes et salué à l’unisson par la critique, le nouveau mélo des frères Larrieu (Tralala, L’amour est un crime parfait) raconte cette histoire de parentalité hors des sentiers battus.
« Je trouvais très intéressant l’idée d’évoquer les beaux-pères ou les belles-mères qui n’ont pas de droit légal sur un enfant alors qu’ils le vivent comme un lien d’un parent à un enfant, continue Karim Leklou, toujours chez Télé-Loisirs. Quand ça vous est retiré, c’est très brutal. J’aimais aussi beaucoup le casting. »
Révélé dans Un prophète il y a une dizaine d’années et depuis mis à l’honneur dans Le monde est toi ou plus récemment Goutte d’or, Karim Leklou dit avoir vécu ce rôle comme « un acte politique ». Les frères Larrieu « ont fait d’un personnage de gentil un héros. On voit ça rarement », a-t-il expliqué à l’AFP, se disant conquis par « leur douceur, leur intégrité et leur regard poétique sur le monde ».
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