Le prix Renaudot 2025 décerné à Adélaïde de Clermont-Tonnerre pour « Je voulais vivre »
LIVRE – Une distinction honorifique et la certitude d’un bel avenir en librairie. La valse des prix littéraires continue : après le grand prix du roman de l’Académie française, le prix Femina et le Goncourt, le jury du prix Renaudot a remis ce mardi 4 novembre sa plus haute distinction à Adélaïde de Clermont-Tonnerre pour « Je voulais vivre ».
Cette année, le jury était présidé par Patrick Besson et comprenait dix membres : Jean-Marie Gustave Le Clézio, Georges-Olivier Châteaureynaud, Jean-Noël Pancrazi, Franz-Olivier Giesbert, Dominique Bona, Frédéric Beigbeder, Cécile Guilbert, Stéphanie Janicot et Mohammed Aïssaoui. Réunis une dernière fois chez Drouant, ils ont annoncé le nom de la personne succédant à Gaël Faye, vainqueur de 2024 avec son roman Jacaranda.
Les jurés avaient dévoilé le 28 octobre la liste des cinq finalistes en lice pour obtenir ce prix prestigieux : Feurat Alani (Le ciel est immense), Anne Berest (Finistère), Adélaïde de Clermont-Tonnerre (Je voulais vivre), Justine Lévy (Une drôle de peine) et Louis-Henri de La Rochefoucauld (L’amour moderne).
Je voulais vivre offre une revanche au personnage de Milady, imaginé par Alexandre Dumas dans Les Trois Mousquetaires. Adélaïde de Clermont-Tonnerre fait, dans son 4e roman paru chez Grasset, le portrait d’une femme libre dans un monde d’hommes.
Contrairement à d’autres prix littéraires comme celui du roman de l’Académie française, le prix Renaudot n’est qu’honorifique et ne bénéficie d’aucune dotation financière. Il est cependant souvent la garantie de chiffres de vente élevés : à titre d’exemple, Jacaranda de Gaël Faye s’est écoulé à plus de 344 000 exemplaires depuis sa sortie et s’est classé 5e des livres les plus vendus en 2024.


