Lupita Nyong’o qualifie de « torture » cette technique de promotion commune dans le cinéma
PEOPLE – S’il y a bien quelque chose que Lupita Nyong’o déteste, ce sont les « press junkets ». Dans un entretien accordé au magazine Glamour lundi 3 juin, l’actrice mexico-kényane a qualifié de « torture » ce procédé de promotion dans le cinéma, qui consiste à répondre à des interviews à la chaîne.
« Vous devez accorder à chacun d’entre eux de l’attention, de la concentration et une réponse articulée que vous venez de donner à la personne précédente », estime la star de Black Panther, dont le prochain film Sans un bruit : jour 1 sort le 26 juin au cinéma. Dans les colonnes de Glamour, elle ajoute : « C’est irritant. »
Et on la comprend. Au HuffPost, nous sommes très habitués à ce genre d’interviews, généralement courtes (entre 10 et 20 minutes maximum), qui ne permettent pas forcément d’approfondir un sujet comme il faut. Dès qu’un journaliste a terminé son entretien, c’est au tour du prochain. Les interviews sont orchestrées au millimètre près par les distributeurs et les attachés de presse le temps d’une journée.
Comme dans cette scène de Coup de foudre à Notting Hill, les « press junkets » sont organisés la plupart du temps dans de grands hôtels, mais n’ont rien d’aussi romantiques.
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Comme Lupita Nyong’o, d’autres célébrités ont pris la parole sur cette façon de faire de la promotion, comme le rappelle le Guardian. C’est le cas de l’acteur Cillian Murphy qui a estimé, au moment de la sortie d’Oppenheimer, que ce modèle était « cassé ». D’autant plus que le film de Christopher Nolan est sorti en pleine grève des acteurs à Hollywood et donc, en l’absence de junkets.
Pour Tom Hanks, les « press junkets » sont « ignominieux » et « sans pitié ». « Ils pensent honnêtement que vous avez l’endurance d’un bœuf pour traîner un film de merde à travers tous les fuseaux horaires », déplorait-il dans The Wrap en 2017.
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