Culture

M6 mise sur une téléréalité dédiée au MMA pour sa future plateforme de streaming

MÉDIAS – La chaîne entre dans le ring du streaming avec une annonce coup de poing. M6 annonce ce mercredi 6 mars le lancement de « La MMA Academy » sur sa future plateforme de streaming M6+, qui sera disponible à partir de la mi-mai. Cette nouvelle émission de téléréalité, dédiée au MMA, sport de combat en pleine expansion, accueillera des champions français, comme Manon Fiorot et Morgan Charrière.

Le pitch ? La jeune organisation de MMA Le KOF (King of Fighters) et son fondateur, le multiple champion du monde de kick-boxing Jérôme Le Banner, « partent à la recherche des futurs champions de MMA », en partenariat avec la Fédération française d’arts martiaux mixtes.

30 000 heures de contenus, 300 films et 300 séries

« Après un casting national », le directeur de l’académie, l’ancien combattant de MMA et star d’internet Grégory Bouchelaghem (alias GregMMA), ainsi que les coachs Manon Fiorot et Morgan Charrière, deux des grands noms français actuels de la discipline, « vont sélectionner et entraîner les meilleurs combattant(e)s ». Objectif, les « voir s’affronter lors d’un gala exceptionnel en direct d’une grande ville de France ».

Ce projet confirme l’appétence grandissante des médias pour les arts martiaux mixtes (MMA selon leur acronyme anglais), mélange de boxe pieds poings et de lutte qui n’a été légalisé en France qu’en 2020, après avoir longtemps traîné une image sulfureuse.

Outre cette téléréalité, la successeure de l’actuelle plateforme 6play, proposera une offre enrichie, avec des fonctionnalités innovantes et un catalogue multiplié par deux, à 30 000 heures de contenus, dont 10 000 exclusivement réservées aux streaming, promet Nicolas de Tavernost, le dirigeant du groupe.

En plus de L’amour est dans le pré, Top Chef et autres produits maison, M6+ proposera plus de 300 films, 300 séries comme La fabuleuse Mme Maisel et Loïs et Clark ou encore 4 000 heures de téléréalité, tous disponibles 30 jours minimum.

Ce « coup d’accélérateur » doit permettre de doubler la consommation de programmes en ligne (actuellement de « 500 à 600 millions d’heures par an ») et de tripler les recettes publicitaires associées d’ici à 2028, sans pour autant abandonner la télévision traditionnelle, « l’essentiel de notre marché », a insisté le dirigeant.

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