Culture

Même Tom Cruise est fan de ce film de vampires, qui cartonne actuellement en salles

CINÉMA – Vu et approuvé par Ethan Hunt. Ce dimanche 27 avril, Tom Cruise – très prochainement à l’affiche d’un nouveau volet des aventures de l’agent secret de Mission Impossible – s’est rendu au cinéma, où il est allé voir Sinners, nouveau film de vampires signé Ryan Coogler qui ne semble pas avoir laissé la star hollywoodienne de marbre.

« Mes félicitations à Ryan (Coogler), Michael (B. Jordan) ainsi qu’à l’ensemble du casting et de l’équipe », écrit-il, en légende d’une photo le montrant tout sourire devant l’affiche du film en train de brandir sa place. Tom Cruise ajoute : « À voir absolument au cinéma et à regarder jusqu’au générique de fin », clin d’œil à l’inoubliable épilogue.

L’acteur de 62 ans n’est vraisemblablement pas le seul à s’être laissé happer. D’après les chiffres du box-office mondial, le film a déjà récolté plus de 122 millions de dollars depuis sa sortie en salles aux États-Unis à la mi-avril. En France, il a fait un très bon démarrage lors de sa première semaine d’exploitation, au cours de laquelle il a attiré 350 000 spectateurs.

Les chiffres de la seconde semaine française n’ont pas encore été dévoilés à l’heure où nous écrivons ces lignes, mais ne devraient pas démentir le succès du phénomène mondial, déjà considéré comme un sérieux concurrent dans la course aux Oscars, selon Variety. Fait rare pour un film horrifique, souligne le magazine américain.

De quoi parle Sinners ?

Succès critique dans la presse, le dernier blockbuster du réalisateur de Black Panther et Creed nous plonge dans les années 1930, au cœur du Mississippi. Des jumeaux (incarnés, ici, par la même personne, Michael B. Jordan) reviennent dans leur petite ville, où désormais fortunés ils décident de monter leur propre barrel house, nom donné aux cabarets fréquentés à l’époque par les Afro-Américains pour faire la fête, fuir la ségrégation et écouter du blues.

Leur aventure va être de courte durée. Flairant la bonne ambiance (et la chair fraîche), trois vampires font irruption, bien décidés à se faire inviter à la petite fête. C’est le début des embrouilles, et d’une lutte sans merci face à ces prédateurs blancs dont le nombre va grossir à vue d’œil, métaphore originale de l’Amérique blanche et son appropriation culturelle de la musique noire. À voir en salles jusqu’à la fin, comme le dit Tom Cruise.

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