Culture

Mort de l’actrice Christine Boisson, révélée par le film « Emmanuelle »

CINÉMA – Alors qu’une nouvelle adaptation du sulfureux film de 1974 a débarqué dans les salles à la rentrée, le film original pleure l’une de ses comédiennes. Ce lundi 21 octobre, la disparition de l’actrice Christine Boisson a été confirmée par sa fille à l’AFP.

Atteinte d’une maladie pulmonaire, la comédienne âgée de 68 ans « a rejoint les étoiles », comme l’a indiqué sa fille Juliette Kowski. « Je voudrais que l’on se souvienne d’elle avec grâce car c’était une actrice gracieuse », a-t-elle ajouté.

Christine Boisson avait débuté sa carrière au cinéma avec la toute première adaptation d’Emmanuelle, réalisée par Just Jaeckin à partir du roman éponyme. Alors jeune mannequin, elle était âgée de 17 ans au moment d’interpréter Marie-Ange, adolescente délurée restée célèbre pour une scène de masturbation présente dans ce film érotique porté par l’actrice Sylvia Kristel.

Un rôle qui collera un certain temps à la peau de Christine Boisson, qui multipliera les rôles dénudés avant de complètement tourner le dos à ce type de personnages. Formée au conservatoire, l’actrice a tourné dans une cinquantaine de films sous la direction notamment d’Alain Robbe-Grillet, Yves Boisset, Claude Lelouch, Olivier Assayas, Philippe Garrel ou Lætitia Masson et plus récemment avec Maïwenn dans « Le bal des actrices ». Sa carrière se tournera également vers le théâtre ou elle enchaînera les rôles de 1975 à 2012.

« N’effacez pas Gérard Depardieu »

Deux ans avant la fin de sa carrière sur les planches, Christine Boisson avait tenté de se mettre fin à ses jours. Elle avait d’ailleurs révélé dans la presse avoir été victime d’inceste maternel. Depuis, elle n’avait quasiment plus travaillé (à l’exception de quelques rôles à la télévision ou au cinéma) et était atteinte d’un syndrome pulmonaire, une « maladie du fumeur », selon sa fille.

L’une des dernières évocations médiatiques de l’actrice remonte à la fin d’année 2023, où son nom apparaissait dans une tribune publiée dans Le Figaro pour prendre la défense de Gérard Depardieu, au même titre que d’autres artistes français de renom. Parmi eux, Nathalie Baye, Pierre Richard, Benoît Poelvoorde, Carla Bruni, Jacques Dutronc ou Emmanuelle Seigner.

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